«Nous œuvrons pour l'adoption d'un texte législatif abolissant la peine de mort» «L'avancée constituée par les articles 20 et 22 de la Constitution du 1er juillet 2011 qui consacrent le droit à la vie est une preuve de la volonté de l'Etat de s'orienter vers l'abolition de la peine de mort», souligne Nouzha Skalli, députée du PPS à la Chambre des représentants et porte-parole officielle du Réseau des parlementaires contre la peine de mort. Toutefois, l'ancienne ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité s'estime choquée par l'attitude de l'Etat marocain, qui s'abstient à voter le moratoire des Nations-Unies sur la peine de mort et ce contrairement à d'autre pays de la région. Et de souligner qu'il est regrettable que le Maroc n'ait pas tenu compte des dispositions de la nouvelle Constitution, ni de l'action des parlementaires et du mouvement démocratique et droits de l'homme. Pour elle, l'abolition de la peine de mort est une grande cause qui finira par triompher dans tous les pays du monde, à l'instar de l'esclavage que l'humanité tout entière a banni. Autre point non moins important souligné, celui des obstacles relatifs à une idéologie qui feint de présenter la peine de mort comme une obligation dans l'Islam alors qu'il n'en est rien, martèle-t-elle. (A lire dans l'édition du 22/11/2013 dans le journal)