L'affaire Chakhsi risque d'envenimer les relations entre les membres du comité provisoire et le reste des adhérents. Comme elle pourrait susciter les réactions du public et particulièrement du groupe «ultra halala boys» dont le silence n'est là que suite aux résultats de l'équipe. Si avant, il a fallu des années ou des mois pour que les responsables du club puissent libérer un joueur, de nos jours, les provisoires, par l'intermédiaire de leur président, n'ont attendu qu'un seul mois pour faire connaitre leurs intentions, la libération de Abdelouahed Chakhsi n'est pas un simple fait, plus qu'elle est une décision grave de conséquence sur l'intérêt du club et sur les relations entre les membres du comité et le public. D'après les dires, le comité provisoire n'a pu avoir connaissance de cette affaire qu'après la résiliation du contrat. C'est pourquoi nous nous demandons : est-il possible aux adhérents de s'opposer à cette décision pour préserver les intérêts du club qui n'a bénéficié de rien du passage de son joueur au club de Lausanne en Suisse. A ce sujet, nous avions eu un contact téléphonique avec le président du comité qui a démenti avoir signé quoique ce soit pour ce joueur, tout en ajoutant : que ni lui, ni les autres membres du comité ne pourraient le faire puisque disait-il notre signature n'est pas déposée auprès de la FRMF. Jusque là, nous avions cru en les dires de Mohamed Chibar, surtout quand il a déclaré que Chakhsi est toujours au KAC jusqu'à la fin de la saison. «Quant à la signature de nos correspondances, nous sommes obligés de recourir aux services de Hakim Doumou, le président démissionnaire, ou son frère Khalid, pour l'expédition de nos affaires». Mais quelle fut grande notre déception quand nous avions eu entre les mains la copie de la résiliation du contrat établie le 7 fevrier2012 à Kenitra et signée par Mohamed Chibar en sa qualité de président du KAC alors qu'il n'est que le président du comité provisoire. Déposée au bureau d'ordre de la fédération en date du 09 fevrier2012 et enregistrée sous le numéro 2462 (v.c), pour permettre au club de bénéficier de ce qui lui revient de droit, un contact direct entre celui-ci et le club de Lausanne est nécessaire : d'abord pour prendre connaissance des détails de ce transfert, ensuite pour mettre à nu tout ce qui a été décidé à l'insu de tout le comité dont les réunions doivent être mémorisées dans des P.V. Et si ce qu'on avance est vrai, la voie de la justice n'est pas à écarter. Déjà celle de la FRMF et celle de la FIFA ont été évoquées. En attendant l'éclaircissement de cette situation, nous saluons l'intérêt que portent les autorités locales à la vie du club, tout en espérant leurs actions pour créer des ressources fixes au club et mettre fin aux problèmes matériels de tout le sport dans la province et non seulement de la ville.