«Les chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch pré-nominé aux Oscars Après avoir être pré-nominé aux Oscars, il paraît que l'étoile du jeune réalisateur marocain Nabil Ayouch brillera, cette année avec son dernier film «Les chevaux de Dieu», dans le ciel du cinéma mondial à Hollywood. Ce film qui a réalisé un franc succès au Maroc et à l'étranger a remporté 19 prix jusqu'à nos jours. La pré-nomination du film s'inscrit dans le cadre de la catégorie du meilleur film en langue étrangère. En fait, ce n'est pas la première sélection aux Oscars pour un tel talentueux réalisateur. Car il était déjà pré-nominé en 1998 pour son film Mektoub et en 2000 pour Ali Zaoua. A cette occasion, Nabil Ayouch, s'exprime : «J'espère être à la hauteur de ceux qui m'ont fait confiance et qui croient dans les chances des Chevaux de Dieu. La compétition est évidemment très rude. On va faire face aux meilleurs films du monde mais le Maroc commence à faire sa place et, avec cette sélection, c'est l'occasion de nous affirmer davantage sur la scène internationale». Les Chevaux de Dieu, a-t-il ajouté, «suscite beaucoup d'intérêt aux Etats-Unis depuis quelques mois. Les Oscars vont être un vrai soutien pour le film dans sa carrière américaine.». Il est à noter que l'auteur du film «Le silence des agneaux», Demme et «Philadelphia», le réalisateur américain Jonathan présentera le film aux Etats-Unis d'Amérique. Qualifié par Jonathan comme œuvre magistrale, Les Chevaux de Dieu sera distribué aux Etats Unis dans le cadre un accord a été signé entre Wild Bunch qui vend le film à l'international et l'agence de talents William Morris Endeavour pour mener les négociations avec les distributeurs américains intéressés par le film." Indique un communiqué confi à la presse. Rappelons que ce film est adapté du roman «les étoiles de Sidi Moumen» (éd. Flammarion, prix littéraire de la Mamounia, 2010) de l'artiste et écrivain Mahi Binebine, un film qui jette le spectateur dans le quotidien des habitants de Sidi Moumen et fait un zoom sur les kamikazes du 16 mai 2003. «Au-delà de la dénonciation d'actes terroristes injustifiables, le réalisateur marocain apporte son regard sur le parcours difficile de ces jeunes tout en tentant de comprendre comment ils ont basculé dans le fanatisme religieux».