Heure de lecture Lire c'est vivre deux fois, plusieurs fois. Ainsi, la lecture est un acte révélateur de l'être, un plaisir et une amitié partagés avec les mots et les livres. Ne pas lire, comme le disait Moha Souag dans un entretien accordé Al Bayane, c'est choisir l'ignorance. A vrai dire, demeurer dans l'oubli et l'absence. Alors que la lecture une fenêtre ouverte sur le monde, un billet, une invitation au voyage à l'univers de la beauté et la rencontre de l'autre dans sa différence. La lecture, ipso facto, est la clé de tout développement et prospérité des civilisations. Dans cette optique, la tournée de l'initiative «une heure de lecture», organisée par le club Conscience estudiantine de la Faculté des sciences Aïn Chock de Casablanca, poursuive ces activités de sensibilisation à la lecture notamment dans les espaces publics aux profits des citoyens casablancais. Un geste symbolique permettant déranger les consciences et inviter les gens au partage de cette passion et joie en plein air. Après le parc de la Ligue arabe, la plage Ain Diab et les Anciens Abattoirs de Casablanca, le club a choisi, dimanche dernier, sous le nom : «place des pigeons esclaves», la place Mohammed V comme quatrième espace public abritant leur événement. Aux termes de ce partage, les passions du livre et de la lecture sont rassemblées vers 16h30, après une heure de lecture, un atelier de rencontre s'est ouvert entre les lecteurs et lectrices en herbe. Certes, comme le dit Proust : «la lecture est une amitié», l'événement, dans cet esprit, a pour but de tisser des relations d'amitiés et du partage entre les jeunes. Fidèle à son principe de la promotion de la lecture chez les citoyens et en milieu public, un atelier de sensibilisation a été organisé dans ce cadre, dont les lecteurs ont ciblé les passagères, les initier à l'importance de la lecture. «Nous visons les passagères de toutes les catégories d'âges, nous essayons de les initier à la lecture, les convaincre à feuilleter un livre et partage le plaisir de lire», nous expliquent Hanane Azenague, Youssef Mounir et Zouhair Bachour, membres du club. Quant à Hassan, passagère, estime que cette initiative mérite d'être développer dans l'ensemble du royaume, notamment en saison estivale. Pour sûr, du débat jaillit la lumière. Les organisateurs, à l'instar des trois activités présidentes, organisent un débat ouvert sur un sujet d'actualité. Dans ce cadre, un débat a été ouvert sur le sujet de la pédophilie. Désormais hebdomadaire, l'heure de lecture commence, à chaque fois, d'attirer l'attention du public et initier les jeunes au plaisir du texte. Rendez-vous dimanche prochain avec un nouvel endroit et nouveaux amis.