Comme prévu, la seconde séance du procès intenté contre notre correspondant dans la région d'Agadir, Saoudi El Amalki, a eu lieu mercredi dernier, au tribunal de première instance d'Agadir. Comme à l'accoutumée, un collectif du barreau d'Agadir, d'une vingtaine d'avocats, conduit par le bâtonnier Athmane Nouraoui, a assuré la défense bénévole de notre confrère lors des première et deuxième séances. Le collectif en question a donc demandé le report de cette séance pour d'amples examens du dossier, d'autant plus que de nouveaux avocats y adhèrent. Ce à quoi le magistrat a répondu favorablement et décide de fixer la nouvelle séance au 11 septembre prochain. Il est à rappeler que pas moins de cinq autres confrères sont également poursuivis en justice par l'Académie régionale de l'éducation et de la formation Souss Massa Drâa, pour «diffamation» ou encore «accusation». Il convient pareillement de rappeler que les composantes de la société civiles, formations politiques, syndicales, associatives, éducatives, féminines, des droits de l'homme..., ont organisé, la semaine dernière, un mouvement de protestation en solidarité avec les journalistes en question, devant le siège de cet établissement éducatif, brandissant des banderoles de soutien. Dans le même sillage, le Syndicat national de la presse marocaine, section du sud, s'est porté partie prenante dans cette poursuite judiciaire collective, en enrôlant un certain nombre d'avocats, en mobilisant les confrères et consœurs, en rendant public un communiqué de solidarité et d'appui, tout en dénonçant cette tentative d'occulter et d'intimider les voix de la presse et de la liberté d'expression, orchestrée par une instance éducative régionale. De même, le syndicat compte organiser d'autres formes de soutien et de solidarité en faveur de ses confrères.