Lutte contre les produits impropres à la consommation C'est la période idoine pour renforcer le contrôle de la qualité sanitaire des produits alimentaire et des conditions d'approvisionnement, de stockage et de commercialisation des différentes denrées alimentaires. L'Office national de sécurité sanitaires des produits alimentaires (ONSSA) vient en effet de décider d'accentuer son dispositif pour mieux contrôler les produits de grande consommation pendant le mois sacré de Ramadan. La tâche est loin d'être facile pour l'Office, car le foisonnement des pratiques immorales et des fraudes alimentaires pendant la saison estivale, qui coïncide cette année avec l'arrivée du mois de ramadan, fait des ravages et les mécanismes de contrôle font largement défaut. Raison de plus pour que le ministère des Affaires générales, l'ONSSA ou encore les services relevant des communes urbaines se mobilisent pour en minimiser les dégâts sur la santé du citoyen. Après le dispositif annoncé il y a quelques jours par le gouvernement pour étoffer les équipes de contrôle et de surveillance des produits alimentaires et des prix à la veille du mois du mois de jeûne, c'est au tour de l'ONSSA de faire le travail nécessaire relevant de ses attributions (pour le compte de l'Etat) en matière de protection de la santé du consommateur et de préservation de la santé des animaux et des végétaux. Dans un communiqué, l'office indique que le renforcement du contrôle vise à assurer la qualité sanitaire des produits alimentaires et à retirer du circuit de commercialisation les produits impropres à la consommation humaine ou douteux pour une meilleure sécurité des consommateurs. Et d'ajouter que le caractère périssable de certains produits pourrait porter préjudices à la santé des citoyens si les conditions de distribution et de vente ne sont pas conformes aux normes de sécurité et de propreté. Pour ce faire, l'Office mobilise ses brigades dans le cadre de commissions mixtes locales de contrôle organisé. Ces actions visent principalement les établissements de production, les points de vente, les lieux de restauration collective à caractère social et commercial, les principaux axes routiers et les aires de repos. Par ailleurs, il faut souligner que le ministère de l'Intérieur a donné ses instructions aux autorités compétentes pour accroître les contrôles sur les marchés et les points de vente. Des campagnes de sensibilisation sont menées un peu partout pour prévenir le consommateur contre toute hausse illégale des prix et de défaillance de stockage. La bonne foi des autorités est certes bien manifestée, mais est-elle suffisante pour combattre un trafic illicite et incommode à la sécurité alimentaire qui se propage tout au long de l'année. D'autant plus que se limiter à renforcer les contrôles pendant un ou deux mois par an ne suffira jamais pour éviter le péril sanitaire que font courir les produits impropres à la consommation!