Les épreuves du bac démarrent aujourd'hui C'est parti pour le bac. Des centaines de milliers de candidats passent aujourd'hui les examens. Le cru de cette année est marqué par une nette volonté de maitriser tout le processus et, surtout, éviter toute forme de tricherie. Pour ce faire, il n'y aura pas plus de 20 élèves par salle, ce qui facilitera la tâche au staff de surveillance dont le nombre a été renforcé. L'année scolaire est presque terminée. Les 484.778 bacheliers démarrent ce mardi 11 juin, et trois jours durant, les épreuves du bac. C'est un passage décisif, mais pas toujours facile, pour ces jeunes candidats. Car avoir le bac, c'est d'abord entamer un nouveau cycle d'études, s'ouvrir de nouveaux horizons et opter pour de nouveaux choix. Cette orientation nouvelle devrait être bien réfléchie et surtout bien préparée à l'avance. Or ce n'est pas toujours le cas. La sélection devient de plus en plus rude et les moyenne (notes) exigées par un bon nombre d'établissements ou écoles d'études supérieures placent la barre très haute, ce qui élimine d'office la grande majorité des bacheliers. D'ailleurs, même l'accès à l'université devient de nos jours assez contraignant et assez rigide. Sur un total de 484.778 candidats au bac 2013, on compte près de 212.008 candidates, soit 44%. La nouveauté cette année, c'est la mise en place de nouvelles mesures disciplinaires sanctionnant la tricherie lors des examens scolaires et universitaires. Un projet de loi vient d'être adopté par le Conseil de gouvernement la semaine dernière. Il porte sur tous les formes de tricherie, notamment l'échange d'information écrites ou orales entre les candidats au cours des examens. Il consacre aussi l'interdiction d'utilisation d'outils et documents non autorisés ainsi que la détention ou l'utilisation de moyens technologiques interdits dans les salles d'examen. De même le projet de loi annonce des sanctions disciplinaires en cas de flagrant délit. Le tricheur recevra de prime à bord un avertissement et le cas échéant le surveillant lui retirera sa feuille d'examens, ce qui donnera lieu à la rédaction d'un procès verbal. D'autres mesures s'efforcent aussi de garantir la sécurité du personnel chargé de la surveillance. Dorénavant, tout acte de violence ou menace à l'intérieur de la salle d'examen, comme à l'extérieur de l'établissement, sera passible d'une poursuite devant la justice. Le projet de loi condamne aussi toute personne complice et toute partie impliquée dans la divulgation des sujets d'examens ou d'aide aux candidats. Aussi, il est formellement interdit d'utiliser les téléphones et les PC portables, les tablettes et les smartphones dans les centres d'examen. En 2012, le ministère de l'Education nationale avait recensé plus de 3000 cas de fraudes. Cette année, le même département prévoit de publier les noms des candidats tricheurs sur les sites Internet. A signaler, que la première session dite ordinaire de l'examen de baccalauréat, toutes branches confondues, se tient ces 11,12 et 13 courant à l'échelle nationale. Elle sera suivie d'une deuxième session de rattrapage prévue les 9,10 et 11 juillet prochain. L'annonce des résultats de la session normale du baccalauréat interviendra le 26 juin 2013 après les délibérations prévues les 24 et 25 juin, alors que les résultats de la session de rattrapage seront affichés le 19 juillet. Un petit changement d'horaire sera opéré pour les épreuves de l'après-midi qui commenceront à 15h au lieu de 14h et prendront fin vers 18h. Autre détail non moins important, les attestations du bac seront libellées cette année en amazigh, français et arabe conformément à la nouvelle Constitution. Bonne chance à tous les candidats !