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Trois questions à Damir Elyakouti, directeur du FNFAS
Le film amateur aujourd'hui
Publié dans Albayane le 10 - 04 - 2013


Le film amateur aujourd'hui
La ville de Settat (sud de Casablanca) capitale d'une riche région agricole, accueille du 9 au 13 avril la 7ème édition du festival national du film amateur. Une initiative née sous les auspices du ciné-club local et qui aujourd'hui semble atteindre sa vitesse de croisière.
C'est un rendez-vous très prisé de la part des jeunes amateurs de cinéma soit pour présenter leurs premiers travaux, soit pour bénéficier de l'une des nombreuses formations proposées par le festival. Ce dernier est en passe de devenir un véritable tremplin pour les jeunes talents ; ses promoteurs aiment citer dans ce sens des noms qui ont commencé à Settat et qui ont percé au sein de la profession comme la jeune actrice Chaimae Benacha, actuellement à l'affiche avec le film Malak ou encore le jeune réalisateur Mohamed Mouna, découvert à Settat et qui a décroché le prix du jury au Festival national du film de Tanger.
Le jury de cette édition est présidé par le cinéaste marocain Alaoui Mharzi. Ici, entretien avec le directeur du festival national du film amateur, Damir Elyakouti.
AlBayane : Pouvez-vous nous rappeler la genèse du festival national du film amateur ? Au départ, il y avait un ciné-club ?
Damir Elyakouti : En effet, l'Association 7ème Art de Settat a été créée en 1990 comme ciné-club membre de la Fédération Nationale des Ciné-clubs du Maroc. Cepenadant, avec la crise ouverte à l'époque des ciné-clubs et le repli de leur audience, nous nous sommes transform&s en association ouverte, active dans plusieurs domaines et agissant avec de nouveaus partenaires : universités, ONG...c'était autour des années 2006, 2007...c'était une nouvelle vie pour le ciné-club « classique » et nous avions tout tenté pour engager cette refonte dans le cadre de la fédération nationale, en vain...pour de multiples raisons.
A la même époque nous avions un projet qui nous travaillait depuis assez longtemps, et que nous étions prêts à installer au sein de la FNCCM, si la réforme était entamée. Il s'agit de la mise en place d'un cadre national pour l'émergence d'une configuration marocaine propre aux Amateurs de la création filmique, surtout que les autres pays maghrébins avaient déjà la leur, et ce depuis des décennies ; c'était en outre d'autant plus pertinent avec la révolution numérique qui met sur le marché des images plusieurs formes d'expression émanant de jeunes et de moins de jeunes
Avant la 1ère édition, ce cadre national n'existait pas encore, et les rares films d'Amateurs qui étaient en vue restaient institutionnellement et thématiquement enfermés dans un discours scolaire et paternaliste et sans enjeu esthétique. Maintenant, après six éditions du Festival, une structure dédiée aux Amateurs du Maroc est là avec des noms, des repères et une production annuelle assez régulière. L'histoire culturelle du Maroc retiendra l'année 2007 comme cette année charnière. Pour le cinéma amateur au Maroc, on parlera désormais d'avant 2007 et après 2007 !
Sur quels critères choisissez-vous les films inscrits en compétition officielle?
Notre objectif, c'est d'encourager, la création des Amateurs, pour ramener un grand nombre de personne vers la culture de l'image ; ceci dit, nous restons exigeants par rapport à notre orientation de toujours. Il ne faut pas oublier que nous sommes issus de la culture cinématographique. Nous n'imposons ni thème ni une quelconque esthétique. Notre commission de présélection cherche dans les films candidats de potentielles fibres artistiques : une forte idée cinématographique, une intéressante construction dramatique, une narration très personnelle, un montage créatif...bref tout ce qui, dans un film, sort de l'ordinaire, de la platitude et du trivial...Le jury que nous choisissons, de part sa composition et les compétences de ces membres oriente la création des Amateurs de Settat sur cette même voie. Il suffit de voir le palmarès de chaque édition passée pour le déduire. Les films de création artistique voire expérimentaux y ont souvent été représentés.
Quelles sont les grandes lignes de l'édition 2013 qui a pour pays invité la Tunisie?
Je voudrais d'abord souligner que cette édition connaît un grand événement qui réjouit les organisateurs et les cinéphiles, c'est la reconnaissance du festival comme un espace qui apporte quelque chose pour le Maroc d'aujourd'hui et de demain. En effet, La Commission de Soutien des Festivals de Cinéma a valorisé, comme il se doit, notre festival, et lui a décerné le statut qu'il mérité avec les conséquences financières qui en découlent. Ce qui nous permettra de regarder l'avenir avec sérénité et nous encourager à persévérer sur cette voie au service de la création cinématographique chez les amateurs.
Pour la cohérence des contenus et des objectifs, la structure du programme est sauvegardée. La compétition reste une activité centrale avec cette année 21 films retenus sur 59 films candidats au départ. Nous avons également augmenter le nombre d'ateliers de formation qui sont maintenant au nombre de cinq, consacrés à l'initiation des jeunes aux différentes composantes de l'expression cinématographique, du scénario au montage et l'étalonnage...
Les Prix décernés connaissent aussi une dotation qui s'est vue revalorisée pour motiver davantage les jeunes lauréats. Pas moins de 150.000 DH seront distribués sur les 9 prix de la 7e édition.
Une autre section importante du festival est le « Le panorama du cinéma amateur ». Cette année nous sommes particulièrement d'accueillir le cinéma mateur tunisien que nous considérons comme notre ainé en la matière. C'est le plus ancien du Maghreb et l'un des plus dynamiques.


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