à renforcer le partenariat stratégique et la coopération économique Le Maroc et le Sénégal, qui partagent une «parfaite identité de vues sur diverses questions», ont renouvelé leur volonté de renforcer et d'approfondir leur partenariat stratégique pour en faire un exemple de coopération Sud-Sud, et exprimé leur volonté d'imprimer une nouvelle dynamique à leur coopération économique bilatérale. Dans un communiqué conjoint sanctionnant la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI au Sénégal, dont lecture a été donnée, mardi à Dakar, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Otmani et du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, M. Mankeur Ndiaye, le Souverain a exprimé ses profonds remerciements pour l'accueil chaleureux et l'hospitalité qui lui ont été réservés ainsi qu'à la délégation qui l'accompagne, et invité le Président du Sénégal Macky Sall à effectuer une visite officielle au Maroc. Sur le plan économique, les deux pays ont exprimé leur volonté d'imprimer une nouvelle dynamique à leur coopération économique bilatérale, en décidant la tenue, «le plus tôt possible», de la 14ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération Maroco-sénégalaise. Les deux Chefs d'Etat, qui se sont également félicités de la signature de l'Accord de transport routier international de voyageurs et de marchandises et du Protocole d'Accord de coopération dans les domaines des mines, des hydrocarbures, de l'électricité et des énergies renouvelables, ont procédé à la finalisation d'un Accord sur le Transport maritime prévoyant notamment l'ouverture d'une ligne maritime entre le Maroc et le Sénégal, qui sera signé très prochainement. Concernant la question du Sahara marocain, les deux Chefs d'Etat ont souligné que la persistance de ce conflit constitue une menace potentielle pour l'intégrité territoriale et la sécurité des Etats de la région et une entrave sérieuse au processus d'une intégration régionale conforme aux aspirations des peuples africains. A ce sujet, le Président sénégalais a réitéré l'appui ferme et constant de son pays à la marocanité du Sahara et souligné que l'initiative marocaine d'une large autonomie au Sahara constitue la solution idoine pour le règlement définitif de ce conflit. Le président Macky Sall a, par la même occasion, réaffirmé toute l'importance qui s'attache au retour du Royaume du Maroc au sein de la grande famille de l'Union Africaine et s'est engagé à œuvrer à cet effet, ajoute le communiqué. Cote d'Ivoire : Deuxième étape de la tournée royale La visite que SM le Roi Mohammed VI entreprend, à partir de mardi, en Côte d'Ivoire, deuxième étape de la tournée royale en Afrique subsaharienne, est le principal sujet traité mardi par la presse ivoirienne. Ainsi sous le titre «Le Roi Mohammed VI à Abidjan», le quotidien +Fraternité matin+ écrit que «le Maroc, pays au fort potentiel économique, renforce sa coopération avec la Côte d'Ivoire», ajoutant que «la visite du 23e Souverain de la dynastie alaouite s'inscrit dans le cadre du raffermissement de la coopération bilatérale permettant au président ivoirien Alassane et son hôte de marque d'avoir des entretiens en tête-à-tête et de présider la signature d'accords dans plusieurs domaines». Le journal rappelle à ce propos que les relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies, le 16 août 1962, avant d'être confortées par la signature d'un traité d'amitié et de coopération, le 22 septembre 1973, portant principalement sur la création d'une Grande Commission mixte maroco-ivoirienne. «Ainsi avec un contingent de 800 soldats, le Maroc a participé, activement par le truchement de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), à la sortie de crise dans le pays», affirme le quotidien. D'autre part, ajoute la publication, Il apparait impérieux de redynamiser la Grande Commission mixte dans l'objectif de conforter et d'améliorer la coopération, car les deux pays gagneraient à consolider leurs échanges d'expériences dans plusieurs domaines, à savoir entre autres la déconcentration, la sécurité, la protection civile et l'identification des cultes et des archives.