aux services médicaux d'urgence et de proximité En procédant mardi à Fès au lancement du plan national de prise en charge des urgences médicales et à l'inauguration de l'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II, Sa Majesté le Roi Mohammed VI donne une forte impulsion aux services médicaux d'urgence et de proximité, tant au niveau régional que national. Ces initiatives à fort impact social s'inscrivent en droite ligne du discours royal du 20 août 2012, dans lequel SM le Roi avait affirmé qu'il faudra créer un environnement favorable à l'accès au logement, à la santé et aux différentes structures de proximité , comme elles traduisent l'intérêt particulier qu'accorde le Souverain à l'amélioration des conditions de soin et d'hospitalisation des patients ayant besoin d'interventions médicales d'urgence ou ceux atteints de cancers. Le Plan national de prise en charge des urgences médicales s'articule autour de cinq principaux axes, à savoir l'amélioration de la prise en charge des urgences pré-hospitalière et hospitalière, le renforcement de la formation et de l'encadrement du personnel médical et paramédical, le développement du partenariat public/public et public/privé, outre la promotion du cadre réglementaire en la matière. Lors de la cérémonie de lancement dudit plan, le ministre de la Santé, M. El Houcine El Ouardi a présenté devant SM le Roi un exposé où il a souligné la mise en place, dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge des urgences pré-hospitalières, de onze centres de régulation médicale, la mise en service progressive du numéro national unique et gratuit des appels médicaux d'urgence "141", le renforcement et la normalisation du parc ambulancier, la création de 20 nouveaux SAMU obstétricaux ruraux, la mise en place de quinze services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et l'acquisition de quatre héli-SMUR. L'amélioration de la prise en charge des urgences hospitalières passe quant à elle par la mise en service de 80 unités des urgences médicales de proximité, dont 30 en 2013, la mise à niveau et le renforcement des Services de réanimation au niveau régional et universitaire et le développement des urgences médicales spécialisées, a-t-il fait savoir. Au sujet du renforcement de la formation et de l'encadrement du personnel médical et paramédical, le ministre de la Santé a mis en avant l'importance du développement des Centres d'Enseignement des Soins d'Urgences, ainsi que la création d'une filière de techniciens ambulanciers (Casablanca), d'une filière paramédicale en soins d'urgence (Rabat) et la mise en place d'un Centre d'Expertise en Evaluation des Urgences (Fès). Mobilisant des investissements de l'ordre de 500 millions de dirhams, le plan national de prise en charge des urgences médicales prévoit également le renforcement du partenariat public/public (protection civile, Gendarmerie Royale, Forces Armées Royales, ministère de l'Intérieur, ministère de la Santé, ministère de l'Equipement et du transport) et public/privé, ainsi que la promotion du cadre réglementaire à travers notamment la réglementation des actes de médecine d'urgence pré-hospitalière, le développement d'un plan de carrière des métiers de l'urgence et la création d'une filière de Permanencier Aide à la Régulation Médicale. Par la suite, SM le Roi, que Dieu L'assiste, a visité un stand où est exposé un échantillon des équipements destinés aux différents CHU du Royaume, dans le cadre du plan national de prise en charge des urgences médicales. Il s'agit également du matériel d'enseignement et de formation aux soins d'urgence, de six ambulances SAMUR et d'un héli-SAMUR qui sera affecté au CHU de Marrakech et opérera dans un rayon de 300 kilomètres. L'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II, inauguré par le Souverain, est doté, quant à lui, d'un service d'oncologie médicale, un service de radiothérapie, une unité de curiethérapie et un service de médecine nucléaire. Munie d'équipements médicotechniques de pointe, la nouvelle structure hospitalière, qui a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 190 millions de dirhams, comporte 23 lits et 17 fauteuils de chimiothérapie. Ayant pour vocation d'élargir le réseau des structures spécialisées dans le traitement du cancer au Maroc, l'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II assurera la prise en charge médicale des patients cancéreux (chimiothérapie, hormonothérapie, thérapeutiques ciblées, immunothérapie et soins de confort), ainsi que la formation des médecins internes et résidents, la formation continue et la recherche médicale. L'inauguration de ce centre et le lancement du Plan national de prise en charge des urgences médicales viennent ainsi conforter les multiples initiatives lancées par le Souverain en matière de Santé, notamment le régime d'assistance médicale (RAMED), traduisant une fois de plus l'engagement constant du Souverain à créer les conditions favorables à l'accès de l'ensemble des citoyens aux soins de base et à renforcer les infrastructures de santé dans les différentes régions du Royaume. Hôpital d'oncologie du CHU Hassan II Une structure qui vient enrichir l'offre de soins En procédant mardi à Fès au lancement du plan national de prise en charge des urgences médicales et à l'inauguration de l'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II, Sa Majesté le Roi Mohammed VI donne une forte impulsion aux services médicaux d'urgence et de proximité, tant au niveau régional que national. Ces initiatives à fort impact social s'inscrivent en droite ligne du discours royal du 20 août 2012, dans lequel SM le Roi avait affirmé qu'il faudra créer un environnement favorable à l'accès au logement, à la santé et aux différentes structures de proximité , comme elles traduisent l'intérêt particulier qu'accorde le Souverain à l'amélioration des conditions de soin et d'hospitalisation des patients ayant besoin d'interventions médicales d'urgence ou ceux atteints de cancers. Le Plan national de prise en charge des urgences médicales s'articule autour de cinq principaux axes, à savoir l'amélioration de la prise en charge des urgences pré-hospitalière et hospitalière, le renforcement de la formation et de l'encadrement du personnel médical et paramédical, le développement du partenariat public/public et public/privé, outre la promotion du cadre réglementaire en la matière. Lors de la cérémonie de lancement dudit plan, le ministre de la Santé, M. El Houcine El Ouardi a présenté devant SM le Roi un exposé où il a souligné la mise en place, dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge des urgences pré-hospitalières, de onze centres de régulation médicale, la mise en service progressive du numéro national unique et gratuit des appels médicaux d'urgence "141", le renforcement et la normalisation du parc ambulancier, la création de 20 nouveaux SAMU obstétricaux ruraux, la mise en place de quinze services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et l'acquisition de quatre héli-SMUR. L'amélioration de la prise en charge des urgences hospitalières passe quant à elle par la mise en service de 80 unités des urgences médicales de proximité, dont 30 en 2013, la mise à niveau et le renforcement des Services de réanimation au niveau régional et universitaire et le développement des urgences médicales spécialisées, a-t-il fait savoir. Au sujet du renforcement de la formation et de l'encadrement du personnel médical et paramédical, le ministre de la Santé a mis en avant l'importance du développement des Centres d'Enseignement des Soins d'Urgences, ainsi que la création d'une filière de techniciens ambulanciers (Casablanca), d'une filière paramédicale en soins d'urgence (Rabat) et la mise en place d'un Centre d'Expertise en Evaluation des Urgences (Fès). Mobilisant des investissements de l'ordre de 500 millions de dirhams, le plan national de prise en charge des urgences médicales prévoit également le renforcement du partenariat public/public (protection civile, Gendarmerie Royale, Forces Armées Royales, ministère de l'Intérieur, ministère de la Santé, ministère de l'Equipement et du transport) et public/privé, ainsi que la promotion du cadre réglementaire à travers notamment la réglementation des actes de médecine d'urgence pré-hospitalière, le développement d'un plan de carrière des métiers de l'urgence et la création d'une filière de Permanencier Aide à la Régulation Médicale. Par la suite, SM le Roi, que Dieu L'assiste, a visité un stand où est exposé un échantillon des équipements destinés aux différents CHU du Royaume, dans le cadre du plan national de prise en charge des urgences médicales. Il s'agit également du matériel d'enseignement et de formation aux soins d'urgence, de six ambulances SAMUR et d'un héli-SAMUR qui sera affecté au CHU de Marrakech et opérera dans un rayon de 300 kilomètres. L'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II, inauguré par le Souverain, est doté, quant à lui, d'un service d'oncologie médicale, un service de radiothérapie, une unité de curiethérapie et un service de médecine nucléaire. Munie d'équipements médicotechniques de pointe, la nouvelle structure hospitalière, qui a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 190 millions de dirhams, comporte 23 lits et 17 fauteuils de chimiothérapie. Ayant pour vocation d'élargir le réseau des structures spécialisées dans le traitement du cancer au Maroc, l'hôpital d'oncologie du CHU Hassan II assurera la prise en charge médicale des patients cancéreux (chimiothérapie, hormonothérapie, thérapeutiques ciblées, immunothérapie et soins de confort), ainsi que la formation des médecins internes et résidents, la formation continue et la recherche médicale. L'inauguration de ce centre et le lancement du Plan national de prise en charge des urgences médicales viennent ainsi conforter les multiples initiatives lancées par le Souverain en matière de Santé, notamment le régime d'assistance médicale (RAMED), traduisant une fois de plus l'engagement constant du Souverain à créer les conditions favorables à l'accès de l'ensemble des citoyens aux soins de base et à renforcer les infrastructures de santé dans les différentes régions du Royaume. en matière de traitement du cancer L'Hôpital d'oncologie du CHU Hassan II à Fès, inauguré mardi par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, constitue une nouvelle structure qui vient enrichir considérablement l'offre de soins en matière de traitement du cancer au Maroc, dans le cadre du Plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC) 2010-2019. Réalisé grâce à un investissement de plus de 190 millions de DH, cette nouvelle structure hospitalière du CHU Hassan II de Fès, qui desserve une population de trois millions d'habitants, englobe un service d'oncologie médicale, un service de médecine nucléaire et un autre de radiothérapie. Doté d'équipements médicaux modernes, cet hôpital d'oncologie compte avec un personnel médical formé de 15 médecins spécialistes, 5 physiothérapeutes et 45 infirmiers, outre 8 administratifs. L'inauguration par SM le Roi de l'Hôpital d'oncologie du CHU Hassan II illustre l'intérêt tout particulier accordé sans cesse par le Souverain au secteur de la santé, ainsi qu'au renforcement de ses infrastructures et à l'enrichissement et la diversification de l'offre de soins, notamment à destination des catégories sociales en situation précaire. Le service d'oncologie médicale de l'Hôpital d'oncologie du CHU Hassan II s'intéresse à la prise en charge médicale des patients cancéreux, à travers entre autres, des chimiothérapies, des hormonothérapies, des immunothérapies et des soins de confort comme les traitements de la douleur. Il s'intéresse également aux domaines de recherches relatives à ces thérapies. Ce service, qui compte avec 3 enseignants, 1 professeur agrégé, 1 professeur assistant en oncologie médicale, 1 oncologue et 15 médecins résidants en formation, a une capacité de 17 places hôpital de jour qui fonctionnent 7 jours sur 7, et de 9 lits d'hospitalisation conventionnelle dans des chambres individuelles utilisées pour les chimiothérapies longues, la gestion des complications des traitements et l'adaptation des traitements antalgiques. Le service de médecine nucléaire, qui fait partie également de l'Hôpital d'Oncologie, utilise des radioéléments artificiels sous forme de sources radioactives non scellées à visée diagnostique et aussi thérapeutique. Ce service a plusieurs missions: il assure notamment des activités de soins, de formation des médecins internes et résidents, ainsi que la formation médicale continue et la recherche médicale. Comptant avec des médecins spécialistes en médecine nucléaire, 1 professeur assistant en médecine nucléaire et une équipe para-médicale, ce pôle contient notamment deux salles gamma caméra pour la réalisation des examens scintigraphiques, deux chambres radio-protégées pour l'hospitalisation des malades candidats à recevoir de fortes doses radioactives, un laboratoire chaud servant à la préparation des radiopharmaceutiques, une salle d'injection, une salle d'attente chaude pour les patients injectés et une salle d'épreuve d'effort pour les examens myocardiques. Quant au service de radiothérapie, il se compose de deux unités, la première de radiothérapie externe et la seconde de curiethérapie. Le plateau technique du service de radiothérapie permet de réaliser des traitements par des techniques de pointe pour les différentes localisations cancéreuses et la surveillance des malades en cours de traitement, tout en participant aux soins de confort comme les radiothérapies antalgique, hémostatique et décompressive. Dans le même contexte, le PNPCC 2010-2019 prévoit 78 mesures, dont 30 mesures pour la prévention, 13 pour la détection précoce, 18 pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique, 13 pour les soins palliatifs et 4 d'accompagnement. Envisagé comme une approche efficace de la lutte contre le cancer, le PNPCC 2010-2019 est le résultat d'un partenariat entre le ministère de la Santé et l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ASLC). Les mesures opérationnelles de ce Plan sont réparties en quatre grands axes stratégiques : prévention, détection précoce, prise en charge et soins palliatifs. Le patient se trouve donc au cœur de l'engagement du ministère de la Santé et ses partenaires, notamment l'ASLC, qui œuvrent pour la concrétisation des objectifs du PNPCC 2010-2019 en matière de prévention, de détection précoce, ainsi que de prise en charge diagnostique et thérapeutique. Stratégie régionale de lutte contre le cancer à Fès Des actions ambitieuses pour endiguer la maladie Dans la lignée du plan national de lutte contre le cancer, la région de Fès-Boulemane multiplie les actions pour former un rempart solide contre cette maladie insidieuse. La stratégie régionale de lutte contre le cancer, mise en place à cet effet, part du constat que cette maladie n'est pas seulement un problème de médecine, mais celui de toute la société, dans la mesure où 40 pc des cancers sont évitables grâce à une hygiène de vie saine, et plus de 50pc des cancers sont curables si le diagnostic est effectué à temps. C'est sur cette base qu'une multitude d'actions sont constamment lancées dans le sens de la prévention et la détection précoce, du diagnostic, du traitement, de la qualité de vie et de la recherche clinique et fondamentale. Malgré des contraintes liées notamment au bassin de desserte, qui dépasse la région Fès-Boulemane aux régions avoisinantes (plus de 4 millions d'habitants), la mobilisation ne faiblit pas. Pour commencer, un important effort de prévention est consenti notamment en matière de lutte contre le tabac par la création d'un comité anti-tabac et le lancement d'enquêtes de prévalence et de campagnes de sensibilisation et de prévention des cancers de la peau. En matière de détection précoce, le partenariat entre le Centre hospitalier universitaire Hassan II et l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) est vital. Il porte sur la création de centres de détection précoce et de formation, la mise à la disposition des patients de services publics gratuits et le lancement de campagnes mobiles de dépistage contre les cancers du sein et du col utérin. Dans le domaine de la prise en charge, la stratégie régionale regroupe des actions axées sur des prises en charge diagnostiques, thérapeutiques, médicales et chirurgicales. Des plateaux techniques et des équipements technologiques des plus modernes sont mis à la disposition des professionnels de santé pour un diagnostic précis et un traitement efficace. Dans le même sens, une stratégie de la gestion des médicaments anticancéreux est mise sur pied. Elle porte sur l'élaboration et la validation des protocoles thérapeutiques, conjointement avec les protocoles de l'ALSC, l'établissement de la Nomenclature des médicaments anticancéreux, la conclusion de conventions avec les fournisseurs des médicaments anticancéreux (prix préférentiels) et la garantie du circuit direct de la prise en charge des patients du CHU par la couverture médicale (CNOPS, CNSS). Toujours dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge, une stratégie d'application des technologies de l'information a vu le jour pour améliorer la sécurité et la traçabilité des soins. Il est question de standardisation du processus (protocoles thérapeutiques informatisés et prescription électronique), de détection des erreurs des prescriptions, d'adaptation posologique, d'interactions médicamenteuses et de gestion d'alertes. La stratégie ne se suffit pas du diagnostic et traitement, mais concerne aussi un volet dédié à la recherche en cancérologie. C'est ainsi que des études cliniques, immuno-histochimiques et moléculaires, des recherches sur des facteurs de prédisposition héréditaire et de prédiction à la réponse thérapeutique, ainsi que des examens sur l'intérêt du traitement local et systémique sont réalisées pour les cancers colorectaux, du sein, du col utérin et de la prostate. Concernant la qualité de vie, des études sont par ailleurs constamment menées pour évaluer la qualité de vie des malades cancéreux avant, pendant et après le traitement de la tumeur, décrire les domaines de qualité de vie les plus atteints en fonction des localisations et des traitements et valider des échelles de mesure de qualité de vie en cancérologie.