Un vivier fécond Comme précédemment annoncé, la station balnéaire de Taghazout qui avait battu de l'aile des années durant à cause de la mauvaise gouvernance, semble aujourd'hui se ressaisir pour de bon. En plein chantier de cette performance de haute facture, une rencontre a eu lieu récemment, dans la capitale du Souss, consacrée au lancement de l'étude urbanistique des zones tampons de la réalisation touristique de Taghazout, en présence du wali de la région, des présidents des deux communes rurales concernées, à savoir Taghazout et Aourir, du président du Conseil régional du tourisme (CRT), des représentants de la Société d'aménagement et de promotion de la station Taghazout (SAPST), du bureau en charge de l'étude et des services extérieurs chargés de l'urbanisme et de l'aménagement de l'infrastructure de base. L'objectif de cette réunion, consiste à dévoiler l'importance capitale que revêt ce projet, s'inscrivant dans la vision gouvernementale de développement touristique, et renvoie sur la nécessité conséquente d'une évolution cohérente et maîtrisée des deux zones tampons du projet, dans un souci de juguler les inégalités territoriales, tant sur le plan des équipements que sur le plan des infrastructures de base, et par là accompagner une intégration fluide et rationnelle de cette station dans son environnement. Au cours d'une précédente livraison sur le même sujet, nous avions, en fait, mis l'accent sur l'importance de l'harmonisation de ce site avec les espaces environnants. D'autant plus que les localités limitrophes se trouvent dans une situation de précarité déconcertante. Il importe alors que des synergies fonctionnelles soient nouées entre la nouvelle station touristique de Taghazout et son environnement, spécialement les agglomérations d'Aourir, de Taghzout et de leurs zones tampon, aux fins d'assurer les conditions de réussite à une intégration optimale de cette station touristique, et d'en faire un générateur réel de richesses et de revenus, et un moteur de croissance, de développement et de dynamique économique tant attendu par les populations locales. Pendant cette dite réunion, un débat a été ouvert entre les intervenants pour échange et partage des propositions entre personnes concernées, se focalisant surtout sur les composantes de l'air de l'étude et les objectifs y afférente, les besoins exprimés par les deux communes en matière d'habitat, la nature du foncier de l'air de l'étude, la station d'épuration à réaliser par la Régie autonome multiservices (RAMSA), ainsi que la prise en compte des études de l'urbanisme qui sont en cours. A la fin de la réunion, Monsieur le wali a incité toutes les personnes concernées à se mobiliser afin de réussir cette étude, qui serait une feuille de route nécessaire à la conception des modes d'aménagement et de développement de ces deux zones, avec une composante essentielle, celle de la préservation des enjeux environnementaux et encadrement des vecteurs socio-économiques.