127 MDH. C'est le montant de l'investissement dédié à l'assainissement liquide au nord d'Agadir. En raison de l'importance du projet, le montage financier a été réparti entre quatre intervenants. Il s'agit de la société d'aménagement de la stationdeTaghazout (50 MDH), de la régie autonome multiservice d'Agadir (37MDH), du secrétariat d'Etat chargé de l'eau et de l'environnement (30MDH), en plus du ministère de l'Intérieur (10MDH). Une grande partie du budget (80 MDH) a été essentiellement réservée au lancement de la 1ère tranche de la station de traitement. Le reste a été respectivement dédié à l'installation du réseau d'assainissement des localités de Tamghart et d'Aourir (100 km linéaires), à l'achat de terrain de la station de relevage (400 m2) et de celle de traitement (2,5 ha), en plus de la réalisation des études afférentes au projet. Les travaux de la 1e tranche viennent en effet d'être lancés par la RAMSA au centre d'Aourir, après avoir surmonté un certain nombre d'obstacles, notamment la pose des canalisations sur les servitudes de passage. Le montant de l'opération est fixé à 12 MDH. S'agissant de la durée contractuelle de la réalisation, elle a été réduite de 18 mois à une année, compte tenu de l'urgence du projet. Le nombre des branchements prévus à l'horizon 2025 est de 12.000. Pour ce qui est du volume journalier des eaux usées, il est estimé en dehors des effluents de la station touristique de Taghazout, à 5.000 m3 par jour à l'horizon 2025. Il y a lieu de noter qu'à la base de l'étude de schéma directeur du nord d'Agadir, la solution arrêtée consistait en un traitement local des effluents. Dans ce sens, une station d'épuration sera réalisée à la commune d'Aourir. L'emplacement du projet, qui s'étalera sur une superficie de 2,5 ha, a été identifié par une commission composée de la wilaya d'Agadir, le district Al Mohit, la commune rurale d'Aourir, l'Agence urbaine, la RAMSA, l'Agence du bassin hydraulique et l'architecte chargé de l'élaboration du plan d'aménagement du centre d'Aourir. Le terrain sélectionné se situe en effet à proximité de la mer, au site de Tamaouanza, appartenant à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT). Par ailleurs et compte tenu de la proximité de la zone touristique, mais surtout des riverains, le choix de traitement arrêté est modulaire. Le procédé consiste en une station d'épuration biologique, avec un niveau de traitement tertiaire constitué d'une filière eau, d'une filière boues et d'une filière odeur. La RAMSA a prévu au niveau de la conception du projet la mise en place d'équipements permettant l'élimination totale des nuisances olfactives et sonores, l'intégration architecturale et paysagère du projet dans son environnement et la réutilisation des eaux usées pour l'agriculture et l'irrigation des espaces verts. Il y a lieu de noter que les études de cette station ont duré 4 mois. En termes d‘eau potable cette fois-ci, la RAMSA envisage la réalisation d'un programme de renforcement de l'infrastructure actuelle et l'extension du réseau de desserte, pour environ 4 millions de DH. L'objectif est de généraliser l'accès à l'eau potable pour les deux localités. Dans ce sens, le taux de branchement prévisible pour l'année 2013 est fixé à 95%. Actuellement, ce taux est égal à 90%. Pour ce qui des autres indicateurs afférents au réseau de distribution d'eau potable au centre d'Aourir et de Tamraght, le nombre des abonnés a atteint 5.200 foyers, avec un total de 4.192 branchements, des réserves de stockage de 3.000 m3 et un linéaire de réseau de 68 km.