La pollution au nord d'Agadir est en passe d'être résolue. Une enveloppe budgétaire de 127 MDH a été allouée à l'assainissement liquide à Aourir. Les travaux de la 1re tranche ont été récemment lancés par la RAMSA au centre d'Aourir après avoir surmonté un certain nombre d'obstacles, notamment la pose des canalisations sur les servitudes de passage. Le montant de l'opération est fixé à 12 MDH. Le nombre des branchements prévus à l'horizon 2025 sont de 12.000. Pour ce qui est du volume journalier des eaux usées, il est estimé en dehors des effluents de la station touristique de Taghazout à 5.000 m3 par jour à l'horizon 2025. Il y a lieu de noter qu'à la base de l'étude du schéma directeur du nord d'Agadir, la solution arrêtée consistait en un traitement local des effluents. Dans ce sens, une station d'épuration sera réalisée à la commune d'Aourir. L'emplacement du projet qui s'étalera sur une superficie de 2,5 ha a été identifié par une commission composée de la wilaya d'Agadir, le district Al Mohit, la commune rurale d'Aourir, l'agence urbaine la RAMSA, l'agence du bassin hydraulique et l'architecte chargé de l'élaboration du plan d'aménagement du centre d'Aourir. Le terrain sélectionné se situe en effet à proximité de la mer, au site de Tamaouanza et appartient à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT). Par ailleurs, et compte tenu de la proximité de la zone touristique, mais surtout des riverains, le choix de traitement arrêté est modulaire. Le procédé consiste en une station d'épuration biologique avec un niveau de traitement tertiaire constitué d'une filière d'eau, d'une filière boue et d'une filière odeur. Il y a lieu de noter que les études de cette station ont duré 4 mois. Pour ce qui est de la dépollution de la zone d'Anza dont les rejets sont déversés à l'état brut à la plage, l'assainissement liquide est en cours de réalisation après l'approbation du projet par la commission nationale des études d'impact sur l'environnement lors de sa réunion en septembre 2010. Le projet consiste en la réalisation de deux STEP, une à Anza et l'autre à Taddart. De surcroît, ce projet permettra de collecter et transférer les eaux usées domestiques et industrielles, le rejet sanitaire des effluents prétraités par émissaire en mer de 2.500 ml et le traitement jusqu'au stade tertiaire des eaux usées collectées d'Anza. En revanche, le choix du site qui va abriter la station de traitement pose toujours problème à cause de la réticence de la population locale.