L'Aquitaine à Agadir Entre les régions d'Aquitaine et Souss Massa Drâa, la volonté d'aller de l'avant dans le processus de coopération semble se refaire une nouvelle santé. A la veille de la visite au Maroc d'une importance délégation ministérielle française, conduite par le premier ministre, François Ayrault, les deux régions partenaires, depuis fort longtemps, viennent de donner, lundi dernier, un nouveau coup de pouce à leur élan de rapprochement. Aussi bien Brahim Hafidi, président du conseil régional SMD, que Ludovic Freygefond, vice-président en charge des relations international au conseil régional d'Aquitaine, ont, encore une fois, paraphé, lors de la cérémonie de signature d'un nouvel accord de coopération pour la période 2013/2015, les documents relatifs au programme appelé à consolider cette dynamique de développement régional à plus d'un registre. En effet, il s'agit des volets articulés particulièrement autour de la structuration des filières artisanales, de l'environnement et des énergies renouvelables, l'échange universitaire et l'appui institutionnel en matière de marketing territorial. Ce nouvel entrain insufflé à cette relation bilatérale tend, en fait, à développer les conditions de dialogue mutuel, de communication d'expertise respective, de valorisation de compétence appropriée... Au cours de cette séance de relance de cette coopération, sur la base de la concertation et du partage tout au long de trois journées d'affilée, en présence des acteurs aguerris des deux partenaires, les communications des responsables des régions correspondantes, ainsi que la consul de France à Agadir, ont insisté sur l'excellence des rapports d'amitié et de coopérations entre les deux nations, confortées et optimisées par des relations effectives relevant de l'approche décentralisée. C'est le cas des deux régions en question qui ont mis en œuvre, depuis déjà 2002, «un partenariat étroit orienté initialement sur les thèmes du tourisme durable et du développement rural». Les deux régions se font alors leur des fondements de responsabilité partagée et de transparence dans la conduite, la reconnaissance du caractère stratégique du renforcement des capacités des acteurs locaux et l'approche territoriale du développement économique et social, la mobilisation large des savoir-faire existants, la recherche des synergies et des partenariats avec les autres acteurs du développement, la recherche systématique de cofinancements extérieurs... Enfin, les deux partenaires «s'engagent à tout mettre en œuvre pour que le déroulement des actions définies d'un commun accord s'effectue dans les meilleures conditions possibles et dans le respects des engagements qui figurent dans les conventions opérationnelles et éventuels accords-cadres tripartites».