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Crise malienne Bras de fer franco-algérien ?
Publié dans Albayane le 10 - 10 - 2012

Y'aura-t-il une intervention militaire pour la libération du nord du Mali, actuellement aux mains de groupes terroristes, ou maintiendra-t-on pour quelque temps encore le dangereux statu quo qui y prévaut depuis maintenant plus de 9 mois ? Si le Mali, premier pays concerné, la France et la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sont favorables à une intervention militaire, les voisins du Mali comme l'Algérie, la Mauritanie et le Niger sont d'un avis contraire.
(A lire sur l'édition du Mercredi 10-10-2012 sur le journal)
Ils viennent de prôner en chœur la voie du dialogue pour résoudre la crise malienne. Mais avec qui dialoguer ? Avec les séparatistes touaregs du MNLA qui sont prêts à en découdre avec les groupes islamistes, mais à condition qu'on leur reconnaisse le droit de fonder l'Etat de l'Azawad dans le nord malien et de séparer définitivement de Bamako ? Avec les touaregs d'Ansar Eddine qui exigent rien moins que la création d'un Etat islamique au Mali, voire au-delà ?
Pour les Algériens cette piste «touarègue» est une façon de mettre un holà aux préparatifs français qui, sans vouloir intervenir avec des troupes au sol, sont prêts à mettre tous les moyens logistiques aux mains de l'armée malienne et des troupes de la CEDEAO pour aller à la reconquête du Mali.
Dans une récente interview accordée au site « 20 Minutes », le ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian, a déclaré que «certains acteurs régionaux, comme l'Algérie, semblent vouloir encore privilégier la négociation... Il n'y a pas, à ma connaissance à ce jour, de position officielle de l'Algérie sur la situation. Si l'Algérie veut accompagner d'une manière ou d'une autre la France et le Mali dans cette volonté de pacification de l'ensemble de la zone, elle sera la bienvenue».
Entre ces deux positions diamétralement opposées un mouvement de balançoire traverse les diplomaties de certains pays de la région. Il en est ainsi du Niger, un pays qui n'est pas exempt du péril de la rébellion de ses propres touaregs. Niamey a opté dès le départ pour une rapide solution militaire dans le nord malien de crainte d'une contagion, avant de rejoindre ces derniers jours la position de l'Algérie. Idem pour la Mauritanie, dont le président Ould Abdelaziz a toujours utilisé la manière forte contre AQMI dans le nord malien. Ce dernier vient de mettre à profit la visite du ministre algérien des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, dans les pays du champ (Niger, Mali, Mauritanie) pour assurer que la Mauritanie n'est plus favorable à une action militaire.
Même les Américains ont participé à ce jeu de «oui mais, non...» en s'opposant tantôt à une action militaire qui ne serait pas «très bien préparée», ou en déclarant tantôt les autorités américaines ont engagé une réflexion sur de possibles bombardements de drones dans le nord du Mali contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme rapporté la semaine par le Washington Post. Le journal assure que le principal conseiller du président Barack Obama pour l'antiterrorisme, John Brennan, mène l'évaluation de la situation dans la région en coopération avec le département d'Etat et le Pentagone, et examine la possibilité d'une intervention américaine pour lutter contre ces groupes extrémistes. Mais des actions américaines au Sahel semblent écartées dans l'immédiat, car les USA sont en pleine phase électorale, phase durant laquelle le président est exercice devient un «canard boiteux», en attendant sa reconduction ou son remplacement.
C'est ce qu'a compris le secrétaire général de l'ONU, qui semble lui aussi privilégier la solution négociée, en attendant que le Conseil de sécurité, sollicité dans la crise malienne, puisse se prononcer. Ban ki-moon vient de charger, l'ex-président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi, devra chercher à résoudre la question du Mali.
En attendant, l'intervention militaire au nord du Mali semble inéluctable, car la talibanisation en cours dans cette zone ne peut laisser indifférente la communauté internationale. De même, des signes de préparatifs à cette action sont déjà perceptibles au Mali même au Burkina Faso voisin. Reste à savoir quand elle aura lieu.


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