L'afflux pour les produits alimentaires se fait d'une manière plus pressante dans tous les points de vente. Malgré l'engagement du gouvernement sur le bon approvisionnement du marché en produits de base et autres produits, la panique prends place. Le citoyen préfère tout de même assurer une bonne provision en dépit de la hausse des prix des certains produits fortement consommés durant ce mois sacré de jeûne. C'est un véritable engouement que connait depuis quelques jours les grandes surfaces, les marchés, les points de détail, les pâtisseries et autres marchands de produits de grandes consommations. Les gens achètent en grandes quantités une panoplie de produits avec à leur tête ceux de première nécessité notamment l'huile, le beurre, le sucre, le lait, la farine, les lentilles, les pois-chiches.... arrivent ensuite les dattes, les œufs, les tomates et les viandes. Le poisson est trop demandé pendant cette période. En effet, rien que dans les grandes surfaces, l'affluence a atteint son summum depuis le weekend passé. Des rayons ont été quasiment dévastés. L'attente dans les caisses de paiement été devenue infernale. Certaines personnes ne se suffisaient pas de remplir un seul chariot mais deux, voire même trois. Pour satisfaire la forte demande, les heures d'ouverture ont été étendues jusqu'à minuit, difficilement respectables. Il faut peut être le rappeler encore une fois, les prix ont subi en conséquence des augmentations variables selon les produits et les points de vente. Globalement, la hausse des tarifs reste très sensible et plus en moins ressentie par le consommateur. Ce n'est pas le cas pour les produits de la mer qui ont affiché des augmentations plus importantes notamment le merlan (80 dirhams le kg), les crevettes (90 à 100 dirhams le kilo), le sol (entre 80 et 90 DH le kg) et le pageot (entre 90 à 110 DH le kilo). Le prix des sardines frôle actuellement les 20 dirhams le kilo. Une chose est sûre, l'approvisionnement du marché reste assez satisfaisant pour le moment et ce pour l'ensemble des produits. D'ailleurs, la crainte de pénurie du lait n'a pas eu lieu, le recours à l'importation a rapidement résolu le déficit en cette denrée alimentaire fortement sollicitée durant le Ramadan. Côté légumineuse, la coïncidence avec la période de récole devrait couvrir la demande locale en fruits et légumes malgré une sensible hausse des prix particulièrement ceux des tomates et des oignons. Pourvu que le bon approvisionnement du marché se poursuit durant tout ce mois sacré et que les prix restent contrôlés dans tous les points de vente.