Plus de 5.000 congressistes, représentant les différentes sections et instances du PI, ont pris part au 16è congrès du parti de l'Istiqlal qui s'est tenu de vendredi à dimanche à Rabat sous le thème «Attachement aux constantes et mobilisation pour une gestion saine de la chose publique». Le samedi, ce congrès général a adopté les rapports moral et financier du Parti ainsi que les rapports des commissions. Ainsi, les congressistes ont adopté, en séance plénière, le rapport moral, présenté par le secrétaire général du PI, Abbas El Fassi, au début des travaux du Congrès, et qui a trait aux orientations générales du Parti et au bilan de son action gouvernementale, ainsi qu'à son point de vue concernant nombre de questions nationales et internationales. Ils ont également adopté le rapport financier, présenté par le trésorier, Mohamed Saad Alami, qui a fourni des chiffres sur les finances du Parti, le soutien dont il a bénéficié, ainsi que ses diverses charges. Les participants à ce Congrès ont, aussi, approuvé les rapports des différentes commissions relatifs, notamment, à la réforme politique, la mise en application des dispositions de la Constitution, la décentralisation, la régionalisation, le développement du monde rural, l'environnement, le développement durable, la justice, les droits de l'Homme, la société civile, la femme, la parité, l'égalité des chances, la pensée, la culture et les médias. De même, la commission de la pensée, de la culture et des médias du Parti de l'Istiqlal (PI) a appelé à "redéfinir la relation entre l'Etat et les médias" à partir de nouvelles bases, en vue de garantir les libertés d'opinion, d'expression et de la presse, et d'enraciner la responsabilité morale dans l'exercice de ces libertés. L'élection du nouveau SG reportée à une date ultérieure L'élection du nouveau secrétaire général (SG) du Parti de l'Istiqlal (PI) a été reportée à une date ultérieure, a annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche à Rabat, le président du 16ème congrès général du PI, Mohamed Al Ansari. «Il a été décidé, sur compromis de l'ensemble des parties, de reporter la première session du Conseil national, lors de laquelle devaient être élus le secrétaire général et les membres du comité exécutif du Parti», a affirmé M. Al Ansari dans une déclaration à la presse. Il a été convenu de tenir la session du Conseil national «dans quelques jours», a précisé pour sa part Abdelouahed El Fassi, candidat au poste de secrétaire général du PI. S'adressant aux congressistes à cette occasion, M. El Fassi a, en outre, souligné «le climat positif qui a marqué les travaux du congrès». L'autre candidat à la succession de Abbas El Fassi, Hamid Chabat a, de son côté, mis l'accent sur la nécessité de préserver l'unité et la cohésion du Parti. «Moi-même et M. Abdelouahed El Fassi sommes toujours candidats au poste de secrétaire général. Nous allons gérer nos affaires avec sagesse et clairvoyance», a-t-il assuré. Selon les statuts du PI, le secrétaire général est élu par le Conseil national via le vote à bulletin secret et à la majorité des voix et ce, pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois. El Ouafa impute son retrait à «des considérations qu'il estime fondamentales» Le retrait de M. Mohamed El Ouafa des travaux du 16 è congrès du Parti de l'Istiqlal est qualifié d'«acte normal» par le porte-parole officiel du congrès de cette formation politique, Taoufiq Hjira, soulignant que le dirigeant istiqlalien invoque des considérations qu'il estime "fondamentales". Dans une déclaration, à la presse, M. Hjira a souligné que le Comité exécutif du parti avait pris, la veille de la tenue du congrès, la décision de reporter l'élection du Secrétaire général du parti pour «éviter des tensions et garantir l'unité du parti». M. El Ouafa a estimé qu'il peut y avoir un recul sur cette décision préférant ne pas discuter de cette question tout en décidant de se retirer des travaux du congrès, a-t-il ajouté. Soulignons par ailleurs que lors de ce congrès, il a été procédé à l'adoption de plusieurs projets de rapports élaborés par des commissions relatifs, entre autres, à la réforme politique, à la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, à la régionalisation, au développement rural, à l'environnement, à la justice et aux droits humains. L'ouverture de ce congrès a été marquée par la présence de plusieurs délégations représentants les partis politiques du pays et des délégations étrangères. La délégation du parti du progrès et du socialisme (PPS) était conduite par le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdellah et le président du conseil de la présidence, Ismail Alaoui. Cette délégation est composée de M'hamed Grine, membre du conseil de la présidence, Khalid Naciri, Nouzha Skalli, Charafat Afilal et Rachid Roukbane, tous membres du bureau politique du PPS.