On évoquera encore une fois, les problèmes sans limites qui marquent la commune rurale de Drarga relevant de la préfecture d'Agadir Ida Outanane. Des problèmes à la pelle qui continuent à sévir dans une localité en forte densité démographique et grande prolifération urbanistique dans tous les sens. Dans ce sens, on ne cessera pas de soulever la problématique criarde relative aux constructions anarchiques qui poussent comme des champignons, partout dans les multiples douars de la commune. Plus l'habitat insalubre prolifère plus les contraintes inhérentes au manque des équipements publics les plus rudimentaires se font sentir à des cadences galopantes. Ni l'Autorité, encore moins la Commune, n'ont pu endiguer ce phénomène qui prend des ampleurs irritantes. D'abord, par un laxisme sans précédent depuis des lustres, ensuite, par une complicité flagrante qui n'en finit pas. On se souviendra des soulèvements des citoyens à la moindre tentative de contrecarrer la profusion des logements et des bâtisses qui versent dans le désordre et la violation des normes urbanistiques. Des émeutes qui ont émaillé toute la commune, avec des arrestations parmi les manifestants en colère, mais également des remerciements au niveau des agents de l'autorité ayant failli à leur mission. Aujourd'hui, on trouve beaucoup de mal à faire valoir un aménagement approprié, pouvant assurer à la commune une évolution à même de respecter les critères requis et garantir une vie décente aux populations. Depuis déjà longtemps, la nature et la composition de la commune rurale de Drarga sont incapables de trouver des solutions adéquates à ces enjeux majeurs, au moment où l'on parle des programmes de développement communal, car on ne peut demander grand-chose à des membres aussi incompétents que dévidés de fibres citoyennes. Par ailleurs, la commune de Drarga était toujours considérée comme un point noir en ce qui concerne le département de l'éducation nationale en termes d'infrastructures scolaires. Depuis belle lurette, on n'avait procédé, au niveau des responsables de l'enseignement aussi bien régional que préfectoral, que par solutions approximatives, en faisant appel à des formules provisoires, notamment la création des classes supplémentaires dans des établissements avoisinants, à l'école Al hansali et Sidi Haj lahbib pou atténuer le surpeuplement, sans jamais pouvoir mettre en place des remèdes définitifs. Ce recours à des panacées hâtives a provoqué, par contre, la perte du temps scolaire, le manque de bonne gouvernance en raison de l'insuffisance des cadres éducatifs. Cette année encore, on s'attend à une rentrée scolaire des plus difficiles, car les solutions préconisées ne sont pas encore prêtes et on s'attendra, encore une fois, à affronter les agacements des parents, au recours de l'aléatoire aux dépens de la qualité de l'apprentissage des enfants. Il ne suffit pas de trouver un siège à tous les élèves, encore faut-il leur assurer un enseignement qui puisse les servir dans les études suivantes, au cas où ils parviendraient à passer les obstacles actuels. Qui blanchira les points noirs de Drarga ? C'est là la question qui préoccupe les citoyens d'une commune en mal de gestion et de compétences !