Le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi a déclaré que son ministère terminera la rédaction du code pénale en janvier prochain, ajoutant : « La nouvelle loi comporte de nombreux changements. Ouhabi a souligné, lors d'une discussion sur le sous-budget du ministère de la Justice, à la Chambre des conseillers, lundi, que la nouvelle loi pénale abordera la protection des citoyens contre les médias sociaux, ajoutant que selon la nouvelle loi, le citoyen a le droit de poursuivre quiconque l'a photographie et d'exiger une indemnisation. Le porte-parole a ajouté qu'une personnalité publique ou politique peut être photographiée et écrite, mais qu'un citoyen ne peut être visé dans sa vie personnelle et intime et s'immiscer dans sa vie privée, ajoutant que tout citoyen qui a été photographié sans son autorisation peut réclamer une indemnisation. Dans un contexte connexe, Ouahbi a expliqué que la nouvelle loi pénale prévoira pour la première fois l'incrimination de l'usurpation d'identité d'un journaliste, ajoutant que toute personne ne peut être journaliste à moins d'avoir la carte professionnelle remise par le Conseil national de la presse. Et le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, avait précédemment promis de produire le projet de loi pénale sous sa nouvelle forme d'ici avril 2023, révélant que son ministère avait terminé la rédaction de la première ébauche du projet de révision globale et intégrée du groupe de droit pénal. Ouhabi a expliqué, dans une interview conjointe exclusive entre le journal AL3OMK et la radio Aswat, que le nouveau projet comprend un ensemble de questions qui traitent des lacunes de la loi actuelle, soulignant que le nouveau projet de loi verra certainement le jour avant avril prochain. Le ministre de la Justice a souligné que le nouveau projet de loi pénale abordait également la question de l'avortement, notant que le projet travaillerait généralement à réduire les procédures d'avortement, soulignant que le projet venait suivre le rythme des transformations nationales et répondre aux besoins des citoyens. En ce qui concerne la question du mariage des enfants, Ouhabi a souligné que son objectif, alors qu'il est à la tête du ministère de la Justice, est d'empêcher complètement ce type de mariage en raison de son impact sur les filles concernées, notamment en matière de privation des études, de leurs droits fondamentaux et de leur dignité.