Dans le but de promouvoir l'autonomisation économique et sociale des femmes, une session de formation a été organisée à Agadir par le Bureau International du Travail (BIT). Le Bureau international du travail (BIT) a organisé, à Agadir, dans le cadre du projet «Jeunes au travail» et en collaboration avec l'association Entrelles des femmes chefs d'entreprises de la région du Souss-Massa-Drâa, une session de formation sur «Get Ahead (Aller de l'avant) pour les femmes dans l'entreprise». «Jeunes au travail» est un projet de quatre ans lancé en 2012 avec le financement de l'Agence canadienne du développement international (ACDI). Le projet vise le développement des compétences entrepreneuriales, le renforcement de l'employabilité, et l'accroissement des opportunités d'emploi des jeunes Marocains dans trois zones pilotes, à savoir Agadir, Oujda et l'axe Casablanca-Kénitra. «Le programme d'activités genre au Maroc s'inscrit dans le cadre du projet «Jeunes au travail» qui a pour objectif d'augmenter les opportunités d'emploi pour les jeunes et les femmes au Maroc à travers la création de l'esprit entrepreneurial et les initiatives d'auto-emploi. Financé par l'ACDI, ce projet est élaboré par le Bureau international du travail (BIT) pour une durée de quatre années (2012–2016)», explique-t-on dans un communiqué de presse. Ainsi, cette formation a porté sur un ensemble de modules qui se sont focalisés, entre autres, sur les bases de la gestion de l'entreprise, le développement de la confiance des femmes et la création de «l'esprit d'entreprise», dans le but de promouvoir l'autonomisation économique et sociale des femmes. Pour rappel, outre les modules visant la formation à l'entrepreneuriat et des compétences de gestion d'entreprise, la formation «Get Ahead», utilisée par le BIT depuis la fin des années 1990 dans 18 pays et en 14 langues, traite de plusieurs domaines techniques, tels que le handicap et les questions d'égalité des genres dans l'entreprise. «Des étapes concrètes ont été proposées par les participantes pour améliorer la situation des micro et petites entreprises analysées auparavant par l'OIT. Leurs activités englobent une série de domaines tels que l'assurance, le conseil, le coaching, l'enseignement, la formation professionnelle, la publicité et la communication. Organisées sous forme d'ONG ou de patronat, ces formatrices nouvellement formées ont exprimé leur disponibilité et leur engagement social à bien vouloir appliquer la méthodologie d'une manière adaptée et encore simplifiée à leurs groupes cibles», souligne-t-on. Par ailleurs, les concepts-clés de genre, la terminologie et l'approche genre ont été échangés entre les participantes pour la planification et la bonne compréhension de la relation entre l'égalité des genres et la gestion axée sur les résultats. De ce fait, l'évaluation de satisfaction faite à la suite de cette formation a fait ressortir une satisfaction moyenne, voire 63% ou 12 des 19 participantes qui se sont montrées avec un visage souriant. Six participantes (voire 32%) ont été très contentes alors qu'aucune participante n'a manifesté son mécontentement.