· Said Dor, mandataire de la liste · Une feuille de route en neuf axes C'est un ténor de la politique à l'échelle locale qui conduit la liste du Parti de l'Istiqlal (PI) à Agadir. En effet, le parti de la balance fonde de grands espoirs sur Said Dor. Vice-président sortant à la commune urbaine, député de Chtouka Aït Baha, vice-président au sein du Conseil régional du Souss Massa Draâ, Dor est aussi président de la Chambre de commerce, d'industrie et des services d'Agadir. Au deuxième rang de la liste du parti à Agadir, un non moins féru de politique, M'hamed Iraâ Sbaï. Ce candidat est conseiller sortant de la commune urbaine d'Agadir, vice-président également au sein du Conseil régional du Souss Massa Draâ et membre de la Chambre de commerce. Les deux hommes en tête de la liste de l'Istiqlal ont donc de grandes similitudes dans leur profil. Un détail d'importance les distingue toutefois. Si Iraâ Sbaï a adhéré au PI depuis 1967, Said Dor est un nouveau venu à l'Istiqlal. En effet, ce n'est que tout juste quelques mois avant les communales que Saïd Dor a intégré la formation politique d'Abbas El Fassi. Pour rappel, il était auparavant dans les rangs de l'Union constitutionnelle (UC), parti qu'il représentait précédemment au sein de la Chambre des représentants, en tant que député de Chtouka Ait Baha. Aussi en raison de ce mouvement de transhumance, et face aux contraintes de l'article 5 de la loi 36-04 relative aux partis politiques, beaucoup de rumeurs ont circulé à l'approche du dépôt des listes sur la candidature de Dor en tant que mandataire du PI à Agadir. Mais tout cela semble dépassé maintenant. La voie aux élections a été ouverte à tous les «transhumants» après la décision du tribunal administratif de Rabat. L'article 5 n'étant plus une entrave au dépôt des candidatures des politiciens qui ont changé de couleurs politiques. Aujourd'hui, Said Dor, Iraâ Sbaï et les autres candidats du PI se soucient plutôt d'expliquer leur programme électoral aux habitants de la commune urbaine. Cette feuille de route qui repose sur trois «R» (réaliste, réalisable et responsable) s'articule sur neuf axes porteurs d'une trentaine de mesures. Environnement, économie et commerce, culture, transport, sécurité, sport gouvernance, éclairage, transport… sans être exhaustif, le programme du PI dans la commune urbaine d'Agadir est très ambitieux. A noter que durant les précédentes élections communales, le PI n'a pas eu véritablement de poids à Agadir. Peut-être qu'en misant cette fois sur des politiciens qui ont fait leur place dans la ville et même au niveau de la région, il réussira mieux qu'auparavant. On ne tardera pas à le savoir.