Les parents d'élèves du lycée français d'Agadir se plaignent de la manière arrogante dont se comporte Mme Pham Van, proviseur du lycée, vis-à-vis des élèves, des enseignants et du reste du personnel. Menaces, intimidations et chantage sont ses procédés habituels de "gestion". Il faut le souligner, ce harcèlement moral dont sont victimes les élèves et leurs enseignants les détourne de la réalisation des fins escomptées de l'acte éducatif et pédagogique s'opérant au sein de cet établissement. Et suscite, par conséquent, l'inquiétude de leurs parents qui ne revendiquent, en fait, que ce qui est revendiquable, le retrait définitif des classes à double niveau, en l'occurrence, une gestion administrative saine et le respect que doit l'administration envers les élèves, leurs parents et envers les enseignants. Aussi, les parents d'élèves, en vue de mettre un terme à cette situation conflictuelle, en ont-ils informé toutes les parties concernées et toutes les autorités compétentes, dont le wali de la région, le conseiller de coopération et de l'action culturelle à l'ambassade de France au Maroc, le président de l'association des parents d'élèves et le ministère français de l'Education, sans qu'une mesure allant dans le sens de remédier à la situation ne soit prise. L'établissement étant appelé à s'autofinancer, il faut l'avouer et en être surtout conscient, risque à cause du comportement abusif de Madame le proviseur, de perdre la source de son financement qui est, en réalité, les frais de scolarisation de ces élèves dont les parents déclarent ouvertement qu'en cas de persistance de la situation actuelle ils s'abstiendront de régler les frais du 3ème trimestre. Ce qui nuira, sans aucun doute, au fonctionnement normal de l'établissement ainsi qu'à son équilibre financier. D'autres anomalies surgissent de temps à autre et dont les élèves demeurent les seules victimes. Il s'agit, bien entendu, des départs des professeurs au cours de l'année scolaire, de la négligence et des procédures administratives nuisant à l'intérêt de l'élève et portant, notamment, sur le redoublement de la classe et les mutations des élèves d'un établissement à un autre. Comme il s'agit des dispositifs juridiques portant sur l'organisation de cet établissement et des frais de scolarisation dépassant les 2000 dirhams par mois et atteignant les 26.000 dirhams par an. Sachant que le nombre d'élèves évoluant au sein de cet établissement est de 608 élèves et que chacun d'entre eux est appelé au terme de sa première inscription à payer plus de 25.000 dirhams. Contacté par le correspondant du « Matin» et différents médias nationaux, Mme Pham Van n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire. L'APE et l'ensemble des parents protestataires ont récemment organisé un sit-in devant le lycée.