Depuis sa nomination à la tête de la wilaya d'Agadir, Rachid Filali a tout de suite saisi l'enjeu du tourisme dans le développement économique de la ville. Il a opté pour une stratégie de travail basée sur la synergie entre les autorités, les élus et les professionnels.Conscient du rôle que joue les professionnels dans la gestion du secteur, il a établi une relation particulière avec l'ex-président du CRT, Saïd Scally, pour dynamiser la marche de ce domaine. Le CRT d'Agadir SMD a pris une dimension importante avec l'implication du président du Conseil régional de la RSMD, Aziz Akhannouch. Il s'en est suivi des actions positives et concrètes uniques en leur genre dans les annales de la promotion régionale. En effet, le CRT d'Agadir est le premier centre à avoir participer avec son propre stand au WTM de Londres et au MITT de Moscou. Une première qui est une vraie démonstration de cette importante synergie existante entre les autorités, les élus et les professionnels. La mise à niveau d'Agadir au niveau du volet touristique balnéaire sera déterminante avec la signature d'une convention, en présence de S.M. le Roi Mohammed VI, à Agadir avec un montant d'un milliard DH. En tête de liste de cette mise à niveau, vient la réalisation d'une nouvelle corniche de 5 km, dont les travaux ont bel et bien commencé et qui seront achevés en 2009. Beaucoup de choses pouvaient encore se faire et avec une vitesse plus grande, si ce n'est le retard et la manière avec lesquels est géré le Conseil communal, connaissant depuis sa constitution une lutte intestinale entre les membres du bureau et leur président, pour ne citer que ce blocage révélateur… Le 33e congrès de Selecteour, qui a été tenu la semaine dernière à Agadir, a démontré une fois encore l'implication du wali d'Agadir pour le développement du tourisme. Ali Chaoui, président de Royal Tours, agence organisatrice du congrès, a dit à ce sujet : «Le wali d'Agadir est la clé de réussite du congrès…». Dans le même ordre d'idées, les déclarations du président du Conseil préfectoral d'Agadir-Idaoutanane, Abderahim Oummani, qui a toujours soutenu les travaux et les différents programmes du Conseil préfectoral dans le monde rural. Le hasard aura voulu que A. Oummani devienne président du CRT d'Agadir et là, la coordination avec le wali ne pouvait que ‘'baigner dans l'huile'', dans une entente cordiale, un respect mutuel pour la démarche de travail adoptée par le CRT. Il est évident que tout travail reste perfectible et qu'on peut toujours faire mieux. Mais souvent, les problèmes locaux ne peuvent trouver leur solution que dans une dynamique prévalant des pouvoirs publics. Deux exemples à citer à ce sujet: d'abord, celui du secteur aérien dont souffre la destination. En effet, la destination Agadir souffre de l'inexistence de lignes directes entre les diverses capitales européennes émettrices de touristes. A part le vol Agadir-Pairs, il n'y a pas un seul vol direct, en ligne régulière, à souligner, hors les charters affrétés par les TO. Le deuxième handicap n'est autre que le fameux «All Inclusive» (Le Tout Compris). Cette formule prise en considération dans les îles du Pacifique, mais également dans les zones éloignées des villes, en Turquie, en Egypte ou en Tunisie, ne convient nullement à Agadir. Opter donc pour l' «All Inclusive», c'est opter pour un blocage de toute l'activité économique en rapport avec le secteur touristique et là, il va falloir trouver les solutions adéquates. La relance des chantiers hôteliers dans Founty II s'inscrit également dans cette dynamique. Il est évident que la gestion de la ville est du domaine du président et des membres du bureau de la commune urbaine, ce que le wali a toujours respecté dans le cadre des compétences et des prérogatives de chacun. Il est certain qu'il aimerait faire mieux, dans ce domaine, mais hélas et comme dit le proverbe: «La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a…».n -------------------------------------------- Signature du PDRT L'avènement du PDRT (Plan de développement régional touristique) va hisser cette synergie réunissant les autorités, les élus et les professionnels dans une vision stratégique particulière pour le développement touristique d'Agadir. Deux ans de négociations et de travail de terrain ont poussé le ministère de tutelle à prendre en considération l'approche bien étudiée, proposée par Agadir. Le PDRT fut enfin signé en présence de l'ex-Premier ministre, Driss Jettou. Agadir a obtenu ainsi un tableau de bord de travail en matière d'animation, de repositionnement du produit, de formation et de mise à niveau.