Le moteur de recherche fait l'acquisition d'une technologie qui permet de centraliser, sous un numéro unique, tous les numéros de téléphones d'un abonné. Sans préciser quel usage il en fera, ni le montant de la transaction. Google poursuit sa boulimie d'acquisition et relance les questions sur ses ambitions dans le secteur des télécoms. Le moteur de recherche a confirmé, le 2 juillet, les informations qui filtraient depuis quelques jours: le rachat de la société GrandCentral Communications, fournisseurs de services téléphoniques aux États-Unis. Le montant et les termes de la transaction n'ont pas été rendus publics; mais selon le site TechCrunch, Google aurait déboursé environ 50 millions de dollars. Le service proposé par GrandCentral permet à ses clients américains de centraliser l'ensemble de leurs numéros de téléphone - personnel, professionnel ou encore mobile - sous un numéro unique. Lorsqu'un interlocuteur compose ce numéro, l'utilisateur peut décider que l'ensemble de ses téléphones soient appelés ou seulement certains. «Ainsi, votre numéro de téléphone est lié à vous, et pas à l'endroit où vous vous trouvez ou à votre travail», note Google sur son blog officiel. GrandCentral met également à disposition de ses clients une boîte vocale unifiée, consultable en ligne ou à partir d'un téléphone. En complément de Google Talk ou Gmail? Le moteur de recherche ne précise pas comment il compte intégrer GrandCentral au sein de ses services. «Nous pensons que cette technologie s'insère bien dans les efforts de Google afin de fournir des services qui facilitent l'échange collaboratif d'informations entre nos utilisateurs», se contente de préciser la société. Il apparaît toutefois évident que ce type de service pourrait compléter les services de messagerie instantanée Google Talk ou de courrier électronique Gmail. «Pendant que nous transférerons leur technologie vers le réseau Google, un nombre limité d'invitations sera disponible pour disposer d'un compte betâ chez GrandCentral», poursuit Google. Mais ce service est limité aux internautes basés aux États-Unis. Le service continuera de fonctionner normalement pour les utilisateurs qui disposent déjà d'un compte.