L'iPhone arrive enfin sur le marché américain. Avec son écran entièrement tactile, le nouveau bébé d'Apple permet de téléphoner, naviguer sur internet, écouter de la musique, visioner des vidéos. Avec l'iPhone, le groupe de Steve Jobs vise ni plus ni moins un succès aussi retentissant que son baladeur numérique iPod. "Le degré d'intérêt que suscite cet objet est quasiment sans précédent, commente un analyste. Il y a plus de cent millions d'iPod là-dehors, c'est un marché naturel. Apple est l'une des premières entreprises de biens de consommation électroniques, et s'il y a une entreprise qui peut changer les habitudes des consommateurs, c'est bien Apple". Depuis près d'un an, Apple a organisé de main de maître son plan de communication pour faire monter l'intérêt du consommateur. Informations distillées au compte-goutte, iPhones proposés en test. Depuis une semaine, on a même vu une file de New-Yorkais installer leur campement sur la cinquième avenue devant le principal magasin du groupe. Le prix, fixé au minimum à 370 euros, sans compter l'abonnement mensuel, fait néanmoins de l'iPhone un objet haut-de gamme. Autre bémol : aussi révolutionnaire soit-il, il arrive sur un marché, celui de la téléphonie, déjà très fourni et très concurrentiel. C'est d'autant plus vrai pour le marché européen, auquel il ne devrait pas s'attaquer, au mieux, avant la fin de l'année. Apple vise toutefois la barre de dix millions d'I-phones vendus d'ici à 2008.