Les tentatives de provoquer la panique parmi la population n'ont pas réussiAprès avoir manqué leur prétendue «Intifada» du 20 mai dernier à Laâyoune, des agents des séparatistes essayent de se rattraper à travers la désinformation. Pour les autorités locales, cette campagne vise à provoquer la panique chez la population. «Vendredi 25 mai, les autorités locales ont découvert trois bombes artisanales au quartier Maâtallah, à Laâyoune». La «nouvelle» était le lendemain sur toutes les lèvres ou presque. La psychose d'attentat terroriste gagnera par la suite plus d'ampleur, au point que d'aucuns ont fait état de découverte d'engins explosifs aux alentours de la maison du président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, Khallihenna Ould Rachid ! D'autres évoquaient, hier encore, « une tentative d'attentat sur le boulevard de la Grande ceinture». Il n'en est rien. «Ce sont des rumeurs infondées, ni plus ni moins», tranche un cadre de la préfecture de police de Laâyoune, contacté hier par «ALM». Soit. Mais qui a intérêt à faire circuler ce genre de rumeurs et pour quel objectif ? «Une minorité de personnes, en majorité des jeunes à la solde des séparatistes, mènent ces derniers jours une campagne de désinformation dans l'objectif de provoquer la panique chez la population», explique notre interlocuteur. «La désinformation est la seule arme restée entre les mains de ce qui n'est réellement qu'une bande de délinquants», martèle Mohamed Talib, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes. La désinformation a atteint des sommets depuis le 16 mai. Ce jour-là, vers 23 heures, une vingtaine de séparatistes sortis «manifester» à Laâyoune, se sont vu obliger de quitter les lieux, cinq minutes après avoir débarqué, banderoles de la chimérique RASD à la main, sur l'esplanade du quartier Maâtallah. Des centaines de citoyens ont fait le déplacement sur la même esplanade, isolant les jeunes dévoyés qui ont été contraints de retirer de la place les banderoles proclamant un certain «droit du peuple sahraoui à l'auto-détermination» et autres slogans revendiqués au nom de la «république» fictive de Mohamed Abdelaziz. La manifestation, sans doute téléguidée à partir de Tindouf, devait marquer le lancement des «festivités» du 20 mai commémorant l'anniversaire du soi-disant «déclenchement de la lutte armée sahraouie». Les manifestants, visiblement en infériorité numérique, ont aussitôt rebroussé chemin, face au grand déferlement spontané d'unionistes qui ont arboré le drapeau national et proclamé leur attachement à la marocanité du Sahara. Mardi 15 mai, Mohamed Abdelaziz avait réuni, à Rabouni, plusieurs de ses affidés pour préparer un «plan» destiné à provoquer «un grand soulèvement (Intifada)» dans les provinces sahariennes. Grâce à la vigilance des autorités locales, conjuguée à la mobilisation d'une population dévouée corps et âme à la mère-patrie, ce «plan» s'est soldé d'un échec flagrant. Le recours à «l'arme de la désinformation» traduit la déroute de la direction du Polisario, après avoir épuisé toutes les voies possibles afin de susciter des affrontements entre les «Sahraouis de l'intérieur» et parié sur une «intervention musclée des services de la sécurité du Royaume. Ni cette voie, ni l'autre, n'ont été possible. La désinformation, avec ce que cela implique en termes d'affabulations, de mensonges, et d'intoxication, n'est évidemment pas en mesure de servir la cause perdue de Mohamed Abdelaziz. Le recours à ces méthodes héritées de la guerre froide s'est avéré inutile ; personne n'est aujourd'hui dupe du mensonge distillé par la machine propagandiste du Polisario».