A deux jours de la finale de la Ligue des Champions, mercredi soir au Stade de France, Sport24.com vous propose de retracer le parcours de chacun des deux finalistes. Deuxième volet avec le FC Barcelone. Par Phase de groupes Avec le Werder Brême, l'Udinese et le Panathinaïkos, le FC Barcelone avait hérité d'un groupe délicat et piégeux. Sur le papier du moins. Car sur le terrain, dès cette phase de groupes, le Barça a démontré qu'il était un cran au-dessus de tout le monde et qu'il faudrait compter avec lui pour la victoire finale. En six matches, les Catalans inscrivent 14 buts, balayant l'Udinese (4-1) ou le Panathinaïkos (5-0) et ne laissant en route que deux points, à Athènes (0-0). Au final, le Barça termine premier de son groupe avec 16 points, loin devant le Werder Brême (7). Huitièmes de finale Après leur balade du premier tour, les hommes de Frank Rijkaard se voient offrir une revanche du huitième de finale de la saison passée face à Chelsea. Eliminés après un double affrontement somptueux sur un but contestable de John Terry, les Catalans voulaient effacer ce mauvais souvenir. Pour la première manche de cette finale avant la lettre, les Blaugrana se rendent à Stamford Bridge. Sur une pelouse indigne d'une compétition comme la Ligue des Champions (avec du sable un peu partout), Ronaldinho et ses partenaires prennent un ascendant important en l'emportant (2-1), notamment grâce à l'expulsion de Del Horno en première période. Lionel Messi éclabousse la rencontre de toute sa classe et le Barça met un pied en quarts de finale. Au retour, au Nou Camp, c'est une formation espagnole moins joueuse, plus calculatrice, qui concédait un nul (1-1) suffisant pour poursuivre l'aventure. Seul bémol pour le Barça, la blessure de Lionel Messi qui manquera ensuite les quarts puis les demi-finales. Quarts de finale Dans le top 8 européen, Ronaldinho et sa bande retrouvent la surprise Benfica. Les Portugais, sortis du groupe de Lille, venaient de s'offrir le scalp du champion d'Europe en titre, Liverpool, éjecté sans ménagement dès les huitièmes de finale (1-0 et 2-0). Intrinsèquement supérieurs aux Lisboètes, les Barcelonais ne parvenaient cependant pas à trouver la faille à l'aller au stadio da Luz et trouvaient deux fois les montants de Moretto. Benfica n'était cependant pas en reste et aurait pu l'emporter sans quelques interventions bien senties de Valdes ou si l'arbitre de la rencontre avait sifflé penalty pour une main d'Oleguer jugée involontaire. Au retour, Ronaldinho & Co attaquaient la rencontre pied au plancher. Après avoir vu son penalty repoussé par Moretto après quatre minutes de jeu, le Brésilien ouvrait le score à la 19e minute. Les vagues catalanes déferlaient sur la défense portugaise qui résistait cependant très bien. Mieux même, Simao manquait la balle d'égalisation, et à ce moment là de la qualification, au terme d'un contre rondement mené et d'un service de Miccoli à l'heure de jeu. Benfica avait laissé passer sa chance et Samuel Eto'o, en fin de match, se chargeait d'envoyer définitivement son équipe dans le dernier carré. Demi-finales Pour la première fois depuis la saison 2001-2002, le Barça se retrouvait donc en demi-finales de la Ligue des Champions. A l'époque, le Real Madrid de Zizou, en route vers le sacre, avait stoppé les Catalans. Cette fois, c'est un autre grand d'Europe qui se présentait face à eux : le Milan AC, fossoyeur des illusions lyonnaises en quarts de finale. Au bord de la rupture dans le premier quart d'heure du match aller à San Siro, le Barça laissait passer l'orage et s'en remettait encore au génie de Ronaldinho pour faire la différence. D'une louche superbe, l'ancien du PSG lançait idéalement Ludovic Giuly dont la frappe instantanée du gauche ne laissait aucune chance à Dida (0-1, 57e). Quelques minutes plus tard, Ronnie trouvait la base du poteau de son compatriote, le Milan, trop imprécis, était passé tout près du KO mais, malgré sa défaite, voulait croire en ses chances d'inverser la tendance au retour. Et les Lombards ne sont pas passés loin de réussir leur coup. Gênant considérablement le Barça, les Italiens refaisaient leur retard lorsque Shevchenko trouvait les filets de Valdes de la tête (68e). Mais M. Merk le refusait pour une faute inexistante de l'Ukrainien sur Puyol. Barcelone arrachait sa qualification aux forceps. Douze ans après la déculottée reçue en finale (4-0), les Espagnols venaient de prendre leur revanche sur les Transalpins et de s'offrir le droit de rêver à la deuxième Ligue des Champions de leur histoire. Le parcours de Barcelone : Phase de groupes : Werder Brême (All) - Barcelone 0-2 Barcelone - Udinese (Ita) 4-1 Panathinaïkos (Grè) - Barcelone 0-0 Barcelone - Panathinaïkos (Grè) 5-0 Barcelone - Werder Brême (All) 3-1 Udinese (Ita) - Barcelone 0-2 Huitièmes de finale Chelsea (Ang) - Barcelone 1-2 et 1-1 Quarts de finale Benfica (Por) - Barcelone 0-0 et 0-2 Demi-finales Milan AC - Barcelone 0-1 et 0-0