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Les Palestiniens enterrent les 18 victimes de Beït Hanoun
Publié dans Agadirnet le 09 - 11 - 2006


FUNÉRAILLES DES VICTIMES DE BEÏT HANOUN
BEIT HANOUN, bande de Gaza (Reuters) - Des dizaines de milliers de Palestiniens ont participé jeudi dans la bande de Gaza aux obsèques des 18 victimes du bombardement israélien de la veille à Beït Hanoun, qui a rassemblé dans une même indignation les factions palestiniennes rivales.
Les dépouilles des 18 victimes ont été extraites en milieu de matinée des morgues des hôpitaux pour une procession traditionnelle jusqu'aux mosquées. Des activistes se sont joints à ces cortèges serpentant dans les rues et ont tiré des coups de feu en l'air.
Les cadavres, enroulés dans des drapeaux jaunes du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, ont ensuite été enterrés dans un cimetière récemment créé sur un terrain vague. Des places supplémentaires ont été prévues au cas où certains viendraient à succomber parmi la cinquantaine de blessés du bombardement israélien.
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a assuré que ce bombardement de civils était dû à un "problème technique" et il s'est dit "très affligé". Selon lui, les obus d'artillerie ont été tirés par erreur dans la mauvaise direction alors qu'ils visaient une orangeraie d'où provenaient des tirs palestiniens.
Ehud Olmert s'est en outre dit prêt à un sommet avec Abbas.
"Il sera surpris, lorsqu'il s'assiéra en face de moi, de constater jusqu'où nous sommes prêts à aller. Je peux lui proposer beaucoup", a dit le Premier ministre israélien.
Son ministre de la Défense, Amir Peretz, a ordonné la suspension des tirs d'artillerie dans la bande de Gaza et réclamé une enquête, dont les résultats étaient attendus jeudi.
Les Palestiniens n'ont cure de ces explications et des appels à la vengeance ont percé dans l'atmosphère de deuil à Gaza.
Après les funérailles, un responsable du Fatah s'est ainsi adressé par haut-parleur à la foule, en évoquant des villes israéliennes: "Il n'y aura pas de sécurité à Ashkelon, pas de sécurité à Tel Aviv ou à Haïfa tant que notre peuple ne sera pas en sécurité à Beït Hanoun !"
LA PRESSE ISRAÉLIENNE PARTAGÉE
Alors que le Hamas n'a plus commis d'attentat suicide en Israël depuis 2004, certains dirigeants du Mouvement de la résistance islamique, à la tête du gouvernement palestinien depuis mars, ont menacé de relancer ce type d'attaques.
Le bombardement israélien a soulevé une vague d'indignation en Europe et au Proche-Orient. Les Etats-Unis se sont pour l'instant abstenus de réprimander ouvertement Israël.
La Turquie, l'un des rares alliés d'Israël dans la région, a condamné en des termes inhabituellement vifs le bombardement de Beït Hanoun.
"Je condamne fermement cette action", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, devant le parlement. "C'est un massacre."
Accusant Israël d'ouvrir "la voie à des développements très dangereux dans la région", Gül a ajouté: "Le monde ne peut rester un observateur passif. (...) Israël doit mettre fin à ses opérations disproportionnées et inexplicables."
L'Egypte a pour sa part réclamé une enquête indépendante et la Ligue arabe a annoncé une réunion extraordinaire, la semaine prochaine, de ses ministres des Affaires étrangères.
De son côté, la presse israélienne est partagée entre regrets, indignation et fatalisme.
"Ceux qui n'ont pas pu trouver le sommeil hier parce qu'ils étaient inquiets des dégâts provoqués à la bonne réputation de l'Etat d'Israël peuvent cesser de s'inquiéter", écrit Alex Fishman dans Yedioth Ahronoth, le plus gros tirage de la presse israélienne.
"Cela fait longtemps que nous avons cette réputation. Israël est perçu dans le monde comme ayant la gâchette facile dès qu'il s'agit de civils. Que cela soit vrai ou non, c'est un fait. C'est notre réputation."
Le journal Haaretz est plus sévère: "Aucune excuse ne peut justifier cette atrocité. Aucune réaction d'Israël à cette catastrophe (...) ne peut masquer sa responsabilité exclusive dans ce massacre effroyable et insensé."
D'autres accusent en revanche les activistes palestiniens.
"Ce comportement (des activistes) a un prix", écrit Ben Caspit dans Ma'ariv. "(...) Toutes les autres méthodes ont été essayées et ont échoué. Avec des voyous, il faut agir comme un voyou, et avec un terrorisme meurtrier et sanguinaire qui veut vous rayer de la carte, il faut réagir en conséquence: le rayer de la carte."


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