Selon le journal gabonais «l'Union» Le Maroc peut «beaucoup donner» à l'Union africaine (UA) et «la bataille» pour le retour du Royaume au sein de cette organisation vaut la peine d'être conduite car elle constitue une «juste cause», écrit le journal gabonais «l'Union», dans sa livraison de lundi. «Le Royaume peut beaucoup donner à l'Union africaine. Et donc, si c'est une bataille à mener souverainement, elle vaut la peine d'être conduite à son terme. Car, il s'agit d'une juste cause», souligne la publication, qui commente les travaux du colloque sur «Le projet des Etats-Unis d'Afrique : Quel avenir ?», tenu les 4 et 5 août à Asilah. Les pays africains (27) ayant pris part à ce colloque, notamment au niveau des ministres des Affaires étrangères, «sont conscients des énormes atouts» du Royaume et «de sa disponibilité à en faire bénéficier le continent», ajoute le journal, qui rappelle les défis auxquels est confronté le continent africain, en particulier en ce qui concerne les groupements régionaux, tels que l'UMA, la Cedeao, la Ceeac, la Sadec et la Cen-Sad. «L'Union» estime en effet que la réponse issue du «Sommet d'Asilah» est «claire». «A côté de la création des zones de libre-échange, le contexte actuel de compétition mondiale est propice pour promouvoir de plus belle le projet du panafricanisme», poursuit le journal qui note que, de l'avis unanime des ministres ayant participé à ce colloque, «il est urgent de bâtir l'unification du continent sur des bases plus objectives et plus imaginatives». Pour ce faire, poursuit la même source, «l'un de ces pays sur lesquels l'Union africaine doit pouvoir enfin compter n'est autre que le Maroc». Revenant par ailleurs sur les raisons qui ont poussé le Maroc à se retirer de l'ancienne OUA, la publication relève que le nombre des Etats qui ont retiré leur reconnaissance de la prétendue «rasd», dépasse la moitié des pays membres de l'Union africaine, d'où l'isolement et la perte de soutien de cette entité à l'échelon continental et aux Nations unies. Evoquant la déclaration finale issue du «colloque d'Asilah», le journal estime que «ce consensus favorable au Royaume se fonde sur l'autorité de ses dirigeants dont la voix porte à l'échelle mondiale et dont doit pouvoir tirer profit l'Union africaine à l'heure des grands débats actuels, comme celui de la réforme de l'Onu et de la place de l'Afrique en son sein». Le journal évoque ainsi «le prodigieux bond en avant opéré par le Royaume, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI», estimant que l'action du Souverain se décline «en une vision d'un Maroc démocratique, moderne et solidaire de l'Afrique, résolument tourné vers l'avenir».