Commission islamique en Espagne a démenti, dans un communiqué publié le 31 mars, les rumeurs sur une éventuelle incinération des dépouilles de musulmans décédés à cause du nouveau coronavirus. Une réponse qui intervient après une enquête menée auprès des entreprises de pompes funèbres à Madrid et le personnel des organisateurs de funérailles des musulmans. L'instance précise que le pays ibérique «autorise l'enterrement des défunts musulmans selon le rite de leur religion, conformément à la loi de liberté religieuse et conformément à l'accord de coopération de 1992» ayant, en effet, instauré la CIE. «Après la déclaration en Espagne de l'état d'alerte, le ministère de la Santé a modifié certaines normes du règlement de l'enterrement des dépouilles avec l'annonce de mesures exceptionnelles, se rapportant notamment au délai de 24 heures exigé auparavant pour effectuer l'inhumation du corps, à la présence de seulement trois proches et de l'imam pour accompagner le défunt et d'interdire les toilettes mortuaires», explique la Commission. Et de préciser que «l'incinération ne peut être effectuée sans le consentement du défunt ou de ses héritiers». L'organisation religieuse saisit cette occasion pour lancer un appel aux autorités espagnoles afin de faciliter, en ces circonstances difficiles, l'accès aux cimetières aux musulmans, soulignant l'absence de tels carrés dans les régions Galicie, Castilla-la Mancha, les Asturies et la Cantabre. Bilan Coronavirus dans le monde 259 465 151 Contaminations 5 174 661 Décès 235 366 205 Guérisons 53.8% de la population mondiale vaccinée