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Rue des Consuls : Une boutique chic et souk
Publié dans Yabiladi le 28 - 10 - 2011

Rajaâ Bel Mahrez a ouvert sa boutique de décoration design, Rue des Consuls, à Paris, en 2010. Le principe : adapter avec élégance la tradition artisanale marocaine aux univers les plus contemporains.
Chari' el Kanassil, Rue des Consuls, un nom qui en dit long sur le style que propose Rajaâ Bel Mahrez dans sa boutique de décoration design située dans le quartier «hype» du Marais à Paris. Référence faite à la Rue des Consuls de Rabat, passage obligé, depuis la medina, vers l'Oudaya où l'odeur du cuir se mêle à celle de la toile fraîchement peinte. Quand on entre dans cette boutique parisienne, on n'a qu'une seule envie, tout emporter ! Vaisselle, mobilier, linge de maison, maroquinerie mais aussi accessoires de mode telle la ceinture Karazine, bestseller de l'enseigne. Tout y est pour rendre son chez-soi à la fois tendance et traditionnel. Un style qui donne une âme aux objets familiers du quotidien.
Les Marocaines ont toutes grandi autour du «barrad dial ataï» (théière) qui nous abreuve encore pour le goûter ou les grandes occasions, et nous continuons à perpétuer la tradition côté mobilier avec les «seddaris» marocains qui côtoient l'écran plasma dans nos salons. La tradition marocaine traverse les générations et c'est avec génie que Rajaâ Bel Mahrez l'adapte à notre vie de femmes modernes, tout autant adeptes du design que de l'artisanat «taqlidi». Chez Rue des Consuls, on ne tranche pas, on concilie. Les savoirs-faire sont revisités aussi bien avec des matières nobles qu'avec de la récup ; ne pas perdre de vue ses principes écolos !
Rajaâ Bel Mahrez est née à Mantes la Jolie, en région parisienne. Issue d'une famille d'artisans, elle a grandi dans le savoir-faire des grands maalems marocains. Originaires de Rabat, plus précisément de Zankat Lalla Mouknabech, ses grandsparents lui ont transmis l'amour de l'art marocain, de sa subtilité et de sa richesse. Elle obtient son diplôme de commerce à l'EDHEC avant d'enchaîner avec un master du prestigieux Institut français de la Mode où elle présente un mémoire intitulé «L'artisanat et la créativité made in Maroc».
Quand on l'interroge sur son intérêt pour le design marocain, elle répond : «je ne sais pas, ça vient du ventre ! Un beau caftan m'émeut plus qu'une robe Dior.» Une façon pour elle de rendre hommage à ses ancêtres et de s'approprier ses cultures à la fois marocaine et française. Son rapport à la culture se développe entre découverte et nostalgie et cela se ressent fortement dans ses créations.
No folklore
Rajaâ vit entre Paris et le Maroc : ces voyages lui donnent l'inspiration. Elle part à la rencontre des maalems marocains qui partagent leur art et lui insufflent des idées. Elles donnent ensuite naissance à des collections en mode storytelling. Rajaâ veut avant tout casser l'image folklorique de l'artisanat marocain et réhabiliter son statut d'art à la fois ancestral et actuel.
Le design n'a pas de limites et peut s'approprier les traditions les plus anciennes pour offrir un produit authentique et original. Etre dans l'air du temps, c'est ce qui préoccupe Rajaâ Bel Mahrez. Elle a pour crèdo de «réconcilier le chic et le souk». Pari gagné, elle a récemment livré une banquette sultane bleue pour la loge d'un danseur étoile de l'Opéra de Paris, sûrement séduit par l'histoire de la sultane bleue, personnage de l'un des ballets russes. Providence.
Ambassadrice
Imaginez un salon berbère dans une maison japonaise, quel défi ! Rajaâ l'a relevé avec brio. Sa clientèle variée - une fierté pour cette femme de convictions - témoigne de son pouvoir d'adhésion à un art de vivre en constante évolution. Selon Rajaâ, «le design marocain se porte de mieux en mieux et les politiques initiées par le ministère de l'artisanat marocain a permis au design marocain d'être reconnu et d'avoir sa place dans les salons professionnels tel que Maison et Objets.» Une véritable aventure pour cette passionnée prête à tout pourvu que son travail plaise et touche un maximum de monde.


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