Cour d'appel de Casablanca a condamné cette semaine un citoyen portugais impliqué dans une affaire de spoliation de biens immobiliers. Ainsi, selon des sources médiatiques, le Portugais a été condamné à huit ans de prison ferme pour «faux et usages de faux» dans l'objectif de spolier des biens auprès de la conservation foncière. La Cour a également ordonné la destruction de tous les faux documents utilisés pour enregistrer un bien immobilier à Ain Diab, le règlement des frais de justice et l'indemnisation des victimes. Cette condamnation vient ainsi rendre justice à une famille composée de huit membres et qui ont été contrainte de quitter les lieux suite à une décision de justice basée sur un certificat de propriété, lui-même élaboré sur la base de faux documents. Leur de l'audience, le ressortissant portugais a reconnu les faits, dénonçant l'implication d'un homme d'affaire et d'un ressortissant marocain résidant en Italie. Il a ainsi accusé le premier d'utiliser ses fonds pour des projets immobiliers, en faisant appel à la falsification de documents, ce qui lui aurait permis de s'accaparer de plusieurs biens à Ain Diab. Le Portugais a également déploré que les spoliateurs auraient profité de sa méconnaissance de la langue arabe pour l'impliquer dans cette affaire. La cour a déjà confirmé les peines de prison ferme prononcées à l'encontre de deux Marocains impliqués dans cette affaire. Un notaire, également impliqué, fait l'objet d'un mandat d'arrêt national et serait toujours en fuite.