Le leader socialiste Pedro Sanchez est investi nouveau chef du gouvernement en Espagne. L'opération de la seconde votation a été très disputée entre deux blocs. Seulement deux voix d'écart ont séparé la coalition de gauche des forces de la droite : 167 pour, 165 contre et 18 abstentions. Le nouveau chef de l'exécutif annoncera, demain, la composition de son cabinet. La presse ibérique a déjà donné quelques noms pressentis pour occuper des ministères. Pour son soutien à Sanchez, Unidas Podemos aura une des vice-présidences qui devra revenir à son chef, Pablo Iglesias. Des membres de sa formation d'extrême gauche feront également leur entrée dans l'exécutif. Ils auront à diriger des départements sociaux. Unidas Podemos a toutefois été écarté des questions de défense, de renseignements, d'immigration, de sécurité et de politique étrangère. Cette participation du parti formé de l'union de Podemos, la Gauche unie et Equo aura-t-elle des conséquences sur les relations entre le Maroc et l'Espagne ? Avant même la constitution du gouvernement, des partisans du Polisario en Espagne ont déploré l'absence de toute mention du Sahara occidental dans le programme gouvernemental établi conjointement entre le PSOE et Unidas-Podemos.