Le long-métrage «Le Miracle du Saint Inconnu» du réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem, figure parmi les 7 films en compétition à la 58e semaine de la critique, section parallèle du Festival international du film de Cannes, qui se déroulera du 14 au 25 mai prochain. Cette compétition, dont le jury sera présidé par le réalisateur colombien Ciro Guerra, est consacrée à la découverte de nouveaux talents qui en sont à leur premier ou deuxième long métrage. «Le Miracle du Saint Inconnu» est le premier film long métrage d'Aljem qui avait déjà réalisé plusieurs courts métrages dont «Les poissons du désert» ayant valu en 2015 à ce natif de Rabat le grand Prix du meilleur court métrage, le Prix de la critique et du scénario de la 16e édition du Festival national du film (FNF) de Tanger. Tourné à Marrakech, «Le Miracle du Saint Inconnu» raconte l'histoire d'Amine, un jeune voleur qui s'enfuit avec une importante somme d'argent. Poursuivi par les gendarmes jusqu'au fin fond des collines désertiques, il enterre son butin et déguise l'endroit en une modeste tombe. A sa sortie de prison dix ans plus tard, le voleur cherche à récupérer son butin. Entre temps, un mausolée y a été érigé en l'honneur du «Saint-Inconnu». Lors du développement du projet de ce film, Aljem a participé à Open Doors de Locarno (Suisse) et y a remporté le Prix ICAM, au Screenwriters' Lab du Sundance Institute (Etats-Unis) et à La Fabrique des Cinémas à Cannes en 2016. Le long métrage «Adam» de la réalisatrice marocaine Meryem Touzani figure également parmi les films en compétition dans la section «Un certain regard» de la 72e édition du Festival international du film de Cannes. Ce film a été sélectionné parmi 16 longs métrages en provenance de nombreux pays. Il raconte l'histoire d'une jeune fille, Samia, qui tombe enceinte suite à une relation hors mariage et qui décide au huitième mois de sa grossesse d'abandonner son bébé à qui veut l'adopter.