Le Vlaams Belang, parti flamand d'extrême droite, compterait dans ses rangs au moins 15 candidats, dont deux têtes de liste, soupçonnés de sympathies nazies, selon une enquête du quotidien belge néerlandophone Het Laatste Nieuws, relayé par Le Soir. Il n'est pas seulement question de déclarations de soutien à des groupes d'extrême droite comme Schild &Vrienden, sorte de jeunesse nationaliste des temps modernes, mais de «likes» sur Facebook pour Adolf Hitler et pour Tomas Boutens, un ancien militaire reconnu coupable de terrorisme il y a cinq ans. Ce dernier a notamment dirigé le groupe néo-nazi «Bloed, Bodem, Eer en Trouw» et a planifié des attaques afin de garder la Flandre «blanche». Un soutien paradoxal puisque le parti a récemment appelé à la peine de mort pour les terroristes, rappelle Het Laatste Nieuws. Le journal a également découvert cinq candidats dont une tête de liste qui «aiment» Adolf Hitler et d'autres expressions nazies. Le Vlaams Belang a fait savoir qu'il allait lancer une procédure disciplinaire à l'encontre de toutes les personnes impliquées. En revanche, les retirer des listes n'est plus possible, selon le parti d'extrême droite.