cour d'appel d'Al Hoceima a condamné, hier soir, quatre personnes à des peines allant de 1 à 12 ans de prison pour leur participation aux manifestations survenues dans le cadre du Hirak, ont indiqué à l'agence EFE des sources judiciaires. Un jeune activiste, arrêté en août dernier, a été condamné à 12 ans de prison ferme, tandis que trois autres, dont un mineur, ont écopé d'une peine allant de deux à trois ans de prison. Ils ont été reconnus coupables d'avoir incendié un véhicule des forces de l'ordre, eu recours à la violence envers ces dernières et participé à des manifestations non autorisées. Plus tôt dans la même journée, la cour d'appel d'Al Hoceima a également condamné vingt activistes rifains à des peines allant de un à trois ans de prison ferme. Parmi eux, 14 ont été condamnés à deux ans de prison, tandis que trois autres ont écopé d'une peine de deux ans et demi de prison. De plus, le juge a prononcé une peine de trois ans de prison pour deux militants, contre un pour le dernier. Ces militants ont été accusés de troubles à l'ordre public et participation à une manifestation non autorisée. Ils comparaissaient également pour avoir «humilié» les forces de l'ordre, précise l'agence espagnole. Pour rappel, la police marocaine a placé aujourd'hui 18 activistes rifains en détention préventive à Al Hoceima, dont 12 mineurs, pour leur implication présumée dans des troubles à l'ordre public, hier soir dans la ville d'Imzouren. Des émeutes ont en effet éclaté après que les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser une manifestation à caractère social, dans le quartier Ait Moussa Omar, a indiqué à l'agence de presse une source sécuritaire. Article modifié le 13/12/2017 à 13h48