C'est désormais officiel. Le PPS reste dans le tour de table de la majorité gouvernementale. Une décision prise, cet après-midi, par l'écrasante majorité des membres du comité central. Seules 17 voix se sont prononcées pour un basculement dans les rangs de l'opposition, indique alyaoum24. Ce verdict est conforme à la décision prise à l'issue de la réunion du bureau politique du lundi 30 octobre. Cette fois Nabil Benabdellah a été contraint de suivre la majorité même s'il a reconnu, dans une allocution devant ses camarades, que son limogeage a constitué pour lui un «choc». De son côté Ismaïl Alaoui, le président du Conseil de la présidence du PPS, a révélé ce samedi que la direction de son parti a reçu «deux lettres positives de la plus haute autorité du pays» mais sans aller jusqu'à en dévoiler le contenu. Ce vote balise le terrain pour Saâeddine El Othmani pour lancer le deuxième round des négociations en vue de remanier son cabinet. Le PPS tiendra au début de l'été prochain son congrès ordinaire. Khalid Naciri est pressenti pour prendre le témoin de Nabil Benabdellah. L'ancien ministre de la Communication, sous le gouvernement El Fassi, jouit en effet de la confiance de certains centres du pouvoir. A moins que l'actuel secrétaire général ne présente un de ses fidèles pour lui succéder tout en restant maître à bord.