L'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris a inauguré ce lundi l'exposition «J'essaie de peindre la lumière du monde», de l'écrivain, poète et peintre Tahar Benjelloun. Cette exposition intervient après celles organisées à Rome, Milan, Marrakech et Tanger. «C'est une exposition qui s'adonne autour de quatre ensemble donnant à voir les champs d'inspiration de Tahar Benjelloun – le peintre- et qui se répondent les uns aux autres», assure le commissaire de l'exposition. Le premier ensemble met en évidence la liaison entre la peinture et l'écriture avec des toiles alors que le deuxième réunit des compositions autour du signe qui n'est plus lettre, ni calligraphie. Le troisième ensemble est caractérisé, quant à lui, par la récurrence de la porte ouverte sur des horizons tandis que le quatrième est constitué d'une série de tableaux inspirés par la petite ville italienne de Matera, sœur jumelle de Fès où Tahar Benjelloun est né et a grandi. «Mon pays est ma source d'inspiration», a souligné l'auteur de «La Nuit sacrée». «Il existe une joie de vivre au Maroc et les gens arrivent à dépasser les difficultés de la vie en étant plus optimistes», a-t-il relevé. Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 7 janvier 2018, présente une trentaine d'œuvres récentes de l'artiste et écrivain ainsi qu'une quinzaine de manuscrits.