Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti les allégations de l'avocate Naima El Gallaf, selon lesquelles, la détenue Salima Ziani, alias Sylia, incarcérée sur fond des événements d'Al Hoceima, a entamé une grève de la faim. Selon des éclaircissements présentés par la direction régionale de Casablanca-Settat, «la détenue en question n'a, depuis son incarcération, entamé aucune grève de faim, et continue toujours de prendre ses repas d'une manière régulière», souligne la DGAPR dans un communiqué. «Les autres détenus n'ont entamé aucune grève de faim, et ont pris leur repas hier (mercredi) en présence de certains membres de leurs familles», a ajouté la même source. «Il s'avère clair, donc, que ces allégations, qui sont de nature incendiaire, visent à servir des agendas ne relevant pas de la mission de défense de cette avocate». Naima El Gallaf avait relayé via un publication sur Facebook que plusieurs activistes du Hirak détenus actuellement ont entamé une grève de la faim, dont Sylia. Selon l'avocate, la figure féminine du mouvement de contestation aurait commencé une grève de la faim le 15 juillet dernier. Quelques semaines auparavant, Naima El Gallaf avait déclaré que l'activiste artiste Salima Ziani souffre de dépression nerveuse. «Depuis son arrestation, Salima a été transportée à l'hôpital plus d'une fois à cause d'une dépression nerveuse, due à sa crainte de rester derrière les barreaux et dans l'obscurité de la cellule individuelle», avait-elle déclaré dans une publication sur Facebook.