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Ramadán lejos de casa
Publié dans Yabiladi le 11 - 08 - 2010

Gran parte de los fieles al Islam se dan cita en Jerez, en cuya mezquita se reunieron el pasado viernes 400 de sus 900 integrantes gaditanos. La comunidad musulmana afincada en Cádiz aguarda a la fase de la luna para iniciar mañana o el viernes su ayuno
Todo depende de esa 'señora' que nos mira desde el cielo. La comunidad musulmana afincada en la provincia aguarda al día siguiente al primer cuarto creciente sobre la luna nueva para iniciar su Ramadán, algo que no se sabrá con exactitud hasta mañana o pasado. Todo se debe a que el calendario por el que se rigen los seguidores de Alá y su profeta se rige por meses lunares, con lo que los ciclos del satélite marcan los tiempos. Para evitar posibles confusiones, es igualmente importante atender a lo que marque el Ministerio de Asuntos Religiosos que todavía pervive en muchos de los países musulmanes. Los seguidores del Islam con censo en tierras gaditanas se guían en este sentido por lo que se marque desde Marruecos, debido a su cercanía geográfica.
No podrán comer nada a lo largo de un mes (lunar, se entiende) entre las seis de la mañana y la puesta de sol, y tendrán que cumplir con el rito del rezo al menos cinco veces durante cada jornada. El ayuno prescrito por el Islam tendrá una especial repercusión en Jerez, donde existe una comunidad muy importante de marroquíes. Los hay que trabajan en oficinas, otros en tiendas, y los que peor suelen pasarlo son quienes se aplican en tareas de especial esfuerzo físico. Para ellos existen ciertas prebendas, según dejan claro las mismas autoridades religiosas. Muchos se reúnen en torno a la mezquita An-nur (que podría traducirse como «La Luz»), liderada por el imán Ibrahim Allilo. En la provincia se calculan entre 800 y 900 musulmanes, según las estimaciones del propio imán, quien en un sólo dato plasma la importancia del recinto jerezano: «El viernes pasado éramos allí 400». Prácticamente la mitad de los que siguen a esta religión por esta tierra.
La tarde calma desarraigos
Cuando cae la tarde, no son pocos los que acuden a la mezquita, para proseguir con unas oraciones que, aunque ya no entran dentro de lo prescrito, les ayudan a identificarse más con sus tradiciones, en medio de un tierra que se muestra ajena a algunas de sus costumbres. «No es obligatorio, pero la gente suele venir, ya que al rezar juntos, con el ambiente que se vive alrededor, sí que sientes verdaderamente que estás en el Ramadán», confronta el imán afincado en Jerez. «En Marruecos toda la gente practica el Ramadán, mientras que aquí somos extranjeros», refuerza esta percepción Allilo, quien confirma que «si estás fuera de casa, en otra ciudad, resulta más difícil».
Hay algunos que se lo toman con mayor hondura, si cabe. Con carácter particular, unas veinte personas pertenecientes a la comunidad jerezana acudirán durante este mes hasta otra mezquita emplazada en la Costa del Sol, donde compartirán una comida tradicional.
En ella no faltarán ni la 'harina', una sopa típica marroquí especialmente potente en nutrientes, ni la carne, los dátiles o la leche. Luego asistirán a una conferencia sobre el mismo Ramadán, antes de dedicarse de pleno a rezar. Porque la oración es sin duda uno de los pilares de este mes tan marcado en el calendario del musulmán.


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