Le cabinet Mercer vient de publier son classement 2014 des villes où le coût de la vie est le plus cher pour les expatriés. Il en ressort que les métropoles marocaines sont plutôt bon marché. Détails Les candidats à l'expatriation qui optent pour le Maroc ne seront pas déçus, à en croire le classement 2014 des villes les plus chères au monde fraichement publié par le cabinet Mercer, un leader mondial du conseil en ressources humaines, en santé prévoyance, en retraite et en investissements. Casablanca et Rabat, des villes à privilégier Sur 211 villes à travers les 5 continents en effet, Casablanca arrive au 107ème rang et Rabat est classée 163ème. Ce qui revient à dire que la capitale politique du royaume chérifien dispose d'un coût de la vie encore plus faible que sa consœur économique. L'enquête mesure les coûts comparatifs de plus de 200 articles dans chaque ville dont le logement, le transport, la nourriture, les vêtements, les articles ménagers, et de divertissement. La ville de référence à laquelle toutes les autres villes sont comparées est New York et les effets de change sont mesurés par rapport au dollar américain. La plus grande ville des Etats-Unis arrive elle-même au 16ème rang, tandis que la ville la plus chère au monde se situe en Afrique, Luanda (capitale de l'Angola) qui occupe cette place pour la deuxième année consécutive, suivie de la tchadienne N'Djamena. Les villes asiatiques comme Hong-Kong (3ème), Singapour (4ème), Tokyo (7ème) et Shanghai (10ème) figurent également parmi les plus coûteuses au monde, aux côtés des européennes Genève (6ème), Zurich (5ème), Berne (8ème) et Moscou (9ème). Le Maroc se positionne bien parmi les pays arabes Même au niveau de la zone MENA, les villes marocaines font bonne figure, puisque Tel-Aviv – tout comme l'an dernier – est la ville la plus chère, suivie par Beyrouth (63ème), Dubaï (67ème) et Abu Dhabi (68ème). La saoudienne Jeddah (175ème) et Tunis (210ème) sont les métropoles les moins chères de la région, tandis qu'Alger est classée 124ème. D'après les auteurs, cette enquête réalisée chaque année est «l'une des plus complètes du monde» et son objectif premier vise à aider les entreprises multinationales et les gouvernements à établir les allocations qu'ils versent aux salariés expatriés. «Les multinationales […] doivent être en mesure de contrôler et d'équilibrer le coût de leurs programmes de mobilité internationale. Les employeurs doivent évaluer l'impact des variations de change, l'inflation locale et les problèmes potentiels d'instabilité politique lors de l'envoi de salariés à l'étranger, tout en s'assurant qu'ils conservent les collaborateurs talentueux en leur offrant une rémunération concurrentielle», a indiqué dans un communiqué de presse Ed Hannibal, associé et leader mondial pour l'activité mobilité internationale de Mercer. Il faut dire qu'avant même cette étude, le Maroc était déjà réputé pour son coût de la vie abordable et pas seulement pour les expatriés salariés de multinationales, mais aussi pour les jeunes européens touchés par la crise dans leurs pays ou encore les retraités du vieux continent, de plus en plus nombreux dans les villes chérifiennes. En effet de nombreux jeunes français ont trouvé refuge au royaume en 2012 avant d'être suivis par les Espagnols. En mars dernier par ailleurs, le site Retraite-étranger.fr révélait que le Maroc est la destination idéale pour les retraités français en raison, premièrement, du faible coût de la vie.