Comment transférer rapidement et à moindre frais de l'argent au Maroc depuis la Belgique ? MobiCash, le service de paiement et de transfert d'argent de Maroc Telecom résout l'équation grâce à son tout nouveau service international. «La Belgique est le premier pays avec lequel ce service est ouvert avant qu'il ne soit étendu à d'autres pays», précise un communiqué de Maroc Telecom, annonçant le lancement du transfert international d'argent, via son service MobiCash. Mobicash est une fonctionnalité de Maroc Telecom qui permet notamment, via un téléphone mobile d'envoyer et de recevoir de l'argent partout dans le Royaume. Ce service est depuis peu, complété par une nouvelle fonctionnalité, qui permettra aux Marocains qui y sont inscrits, de recevoir gratuitement de l'argent de leurs proches de Belgique. D'autres destinations d'émission devraient arriver avec l'élargissement du service à d'autres pays. Les clients mobiles résidant en Belgique et inscrits au service Pingping (service similaire à MobiCash, utilisé en Belgique et dont la souscription se fait soit sur le site www.4420.be ou via un téléphone mobile) pourront ainsi effectuer par SMS au 4420, ou sur le sur le site du service belge, un transfert de fonds vers le Maroc. Les coûts des transferts varient, selon le montant envoyé, entre 4 et 12 euros, et la réception est instantannée et gratuite partout dans le Maroc. A la réception, le destinataire, qui doit obligatoirement disposer d'un compte MobiCash, est informé du montant transféré, ainsi que de la date et de l'identité de l'émetteur par un SMS de notification. La création d'un compte MobiCash se fait auprès des agences Maroc Telecom moyennant 20 dirhams TTC, ou de distributeurs agréés, où le client doit se rendre, muni d'une pièce d'identité. Le retrait se fait dans des agences agrées MobiCash. Bémol : ces agences ne sont pas encore très nombreuses. A titre d'exemple, selon nos informations, il existe aujourd'hui sur Casablanca 8 agences seulement dans lesquelles l'argent peut-être retirée. Rappelons par ailleurs qu'un accord pour un service similaire devant être utilisé en France, avait été annoncé le mois dernier par Eric Besson, ministre français de l'Intérieur.
