Le nom des nouveaux délégataires pour la gestion des déchets à Casablanca est désormais connu. La ville vient en effet de confier ce marché, pour les sept années à venir, à Sita El Beida et à une société libanaise, Averda. Celles-ci débourseront 480 millions comme contribution pour l'année 2014. Ces nouveaux contrats pourraient amener pas mal de nouveauté pour la capitale économique. Sita El Beida, qui s'occupait déjà de la collecte des déchets dans certains quartiers, compte par exemple mettre en place des bornes avec un nouveau mode de collecte des ordures. Ces nouveaux moyens techniques modernes mis en place par la société allient «baisse des coûts, réduction de l'impact environnemental et amélioration de la sécurité et de l'ergonomie», affirme sur L'Economiste Ahmed Lyacini, directeur des relations publiques de la filiale marocaine de Sita (groupe Suez Environnement). Mais la plus importante nouveauté pourrait être la mise en place du tri sélectif à Casablanca. Sita El Beida discute déjà avec le Conseil de la ville pour adopter le tri à la source. «Un quartier pilote sera choisi à Casablanca - probablement Anfa – pour démarrer cette expérience», confirme Ahmed Lyacini. L'autre délégataire ne sera pas en reste non plus. Averda qui a déjà testé le tri sélectif au Liban et aux EAU, compte sur la mécanisation et le recyclage en introduisant un nouveau système de récupération des déchets avant qu'ils n'arrivent au container. Ce dispositif, «Re Va», est un automate de distribution inversée autonome qui encourage la population à recycler en offrant aux consommateurs les incitations matérielles ou financières.