Selon un communiqué du cabinet royal, il s'agit de Abdelkader Amara, désormais président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Mohamed Benalilou, à la tête de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), ainsi que Hassan Tariq au poste de Médiateur du Royaume. Ancien ministre en charge de plusieurs secteurs, notamment du Commerce et de l'industrie, de l'énergie, de l'équipement et de l'éau, Abdelkader Amara a occupé plusieurs postes de responsabilité en tant que député, notamment la présidence de la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants dont il a été membre du bureau et premier vice-président, ainsi que membre du bureau de la Chambre des représentants en tant qu'assesseur, puis premier vice-président. En 1986, il a obtenu son doctorat à l'Institut agronomique et vétérinaire (IAV) Hassan II de Rabat, avant de rejoindre la France pour perfectionner ses compétences. Durant une dizaine d'années, il a ensuite été conseiller scientifique auprès de l'Organisation mondiale des sciences, basée en Suède. Il est également membre-fondateur de l'Association des parlementaires marocains contre la corruption et ancien membre de la Commission administrative du Syndicat national de l'enseignement supérieur. Jusqu'à sa nouvelle nomination, Mohamed Benalilou occupait quant à lui le poste de Médiateur du Royaume. Magistrat et titulaire d'un master en droit, il a été directeur du pôle administratif et de la formation au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Lauréat de l'Institut supérieur des études judiciaires à Rabat, il a également exercé au tribunal de première instance de Tanger, à l'ex-Cour spéciale de justice et à la Cour d'appel de Rabat. Il a aussi été chef du cabinet du ministre de la Justice et des libertés, et conseiller en politique pénale (2012-2014). Il a été également directeur des études, de la coopération et de la modernisation (2014-2016), puis directeur des ressources humaines au ministère de la Justice (2016-2018). Depuis 2019, Hassan Tariq occupait le poste d'ambassadeur du Maroc en Tunisie. Il a aussi occupé le poste de coordinateur du réseau des chefs de départements du Droit public et des sciences politiques dans le royaume. De 1997 à 2002, il a été inspecteur des impôts au ministère de l'Economie et des finances. Entre 2002 et 2007, il a occupé le poste de conseiller au cabinet du secrétaire d'Etat auprès du ministère de la Jeunesse. Durant la législature 2011-2016, il a été élu député et membre de la commission de la justice, de la législation et des droits de l'homme à la Chambre des représentants. Ces nominations s'inscrivent dans le cadre de la volonté royale de «voir ces institutions accomplir les missions qui leur sont confiées par la Constitution du Royaume, de raffermir leur rôle dans la consécration des principes de la bonne gouvernance, de la consolidation de la démocratie participative et de la protection des droits et libertés». Ces nominations reflètent, en outre, l'intérêt accordé par le roi à ces instances, «en tant qu'institutions constitutionnelles indépendantes, en vue de conférer une dynamique nouvelle à leurs missions et de renforcer leur interaction avec les différentes institutions nationales, dans le suivi des différentes réformes et grands chantiers que connaît le Royaume».