Cyril Ramaphosa a été investi, ce mercredi 19 juin, nouveau président de l'Afrique du sud. Dans son discours prononcé devant les parlementaires, le chef de l'Etat a fait l'impasse sur le traditionnel soutien de son pays aux positions du Polisario et au droit des peuples à l'autodétermination. Ramaphosa a indiqué dans son allocution que la nouvelle politique étrangère du «gouvernement d'union nationale», fruit d'une coalition entre cinq partis, sera «fondée sur les droits de l'Homme, la solidarité et la paix». Pour rappel, le parti de Ramaphosa, le Congrès national africain (ANC), a perdu la majorité absolue aux élections législatives du 29 mai. Pour assurer sa continuité au pouvoir, la formation historique a été contrainte de former une coalition avec l'Alliance démocratique (DA), qualifiée de pro-occident, le Parti de la liberté Inkatha (IFP), le Mouvement GOOD et l'Alliance patriotique (PA).