Prévue du 16 au 19 novembre prochain au stade du R.U.C à Casablanca, la 21e édition du festival L'Boulevard met à l'affiche 19 groupes et artistes (14 du Maroc et 5 de l'étranger), qui se produiront sur la grande scène durant quatre jours. Parallèlement, le Tremplin connaîtra la participation de 15 groupes et jeunes artistes retenus. En ouverture, la programmation du jeudi 16 novembre est consacrée à la scène rap et hip-hop, avec 4 candidats du Tremplin, qui se produiront dès 17h. A partir de 19h20, les artistes Minerva, Ayman Hero, Diib (Maroc), Tif (Algérie - France), puis Shoebee (Maroc) se succéderont. La journée du vendredi 17 novembre sera au rythme de la fusion et des musiques actuelles. Les festivaliers auront rendez-vous avec 4 candidats du Tremplin, suivis des concerts de Saad Elbaraka (Maroc), d'Electro Nomad Dance (Pays-Bas, Maroc), de Meteor Airlines (Maroc), puis de Tinariwen (Mali). Samedi 18 novembre sera la journée rock-metal par excellence, avec la participation de 4 candidats du Tremplin. Les formations Chikno, Old School, Thrillogy (Maroc), puis Decapitated (Pologne) suivront. En clôture, dimanche 19 novembre, des groupes et des artistes de divers styles musicaux seront sur scène : DJ Zulu Nawfel (hip-hop, Maroc), The Leila (rock maghrébin, Maroc), Lazywall (rock oriental - metal hybride, Maroc), Rasha Nahas (rock, Palestine - Allemagne), Ganga Vibes (reggae, Maroc) et Djmawi Africa (rock gnawa, Algérie). Par ailleurs, la journée de clôture sera marquée par la remise des prix aux lauréats du Tremplin. Parallèlement aux concerts prévus durant les quatre jours, des espaces de sensibilisation aux violences fondées sur le genre seront mis en place, en plus du Souk associatif. Les deux derniers jours du festival seront animés également par la compagnie de cirque Colokolo (Maroc). Initialement annoncé par l'association EAC-L'Boulvart entre les 15 et 24 du mois dernier, le festival a été reporté, à la suite du séisme survenu le 8 septembre et ayant fait près de 3 000 morts. Cette édition reprogrammée est voulue par les organisateurs comme «condensée et exigeante, précise et éclectique», pour «célébrer la musique, la culture urbaine, la joie de vivre et le vivre-ensemble».