Une association espagnole d'éleveurs de moutons Lojeña prévoit de fournir en plats préparés à base de mouton les restaurants et les hôtels installés le long de l'autoroute qu'empruntent les Marocains d'Europe lorsqu'il se rendent au Maroc, pour l'été, chaque année. Les centaines de milliers de Marocains d'Europe qui chaque année traversent l'Espagne en voiture pour se rendre dans leur pays d'origine, en traversant le détroit de Gibraltar, deviennent une cible marketing. Ils étaient déjà sollicités par les compagnies télécoms marocaines sur les ferries, accueillis dans les hôtels espagnols qui longent l'autoroute, aujourd'hui, les éleveurs espagnols voient en eux d'heureux consommateurs de viande de mouton. Les aires d'autoroutes situées sur l'A-92, entre Grenade et Malaga disposeront de produits pré-cuisinés élaborés à base de mouton de race Lojeña destinées aux magrébins qui se dirigent vers le port d'Algésiras dans le cadre de l'opération transit, a annoncé, aujourd'hui, vendredi 16 novembre, le président de l'association de la race ovine Lojeña, Juan Antonio Moreno. L'opération devrait se mettre en place d'ici deux ans, dans le cadre d'un accord entre l'Association des éleveurs et négociants de la race de mouton Lojeña et du Centre technologique andalou pour la viande. L'objectif est de vendre aux Marocains transitant par l'A-92, des plats pré-préparés allant de la traditionnelle côte d'agneau vers d'autres plats plus créatifs. Cette démarche originale et très ciblée doit être prise très au sérieux par les éleveurs marocains. S'ils ne sauraient concurrencer les Espagnols sur leur marché intérieur, le contraire peut être vrai dans les enclaves espagnoles. L'Association des éleveurs de cette race spéciale de mouton prévoit de fournir près de 2000 têtes de bétail à Sebta et Mélilia au moment de l'Aïd el Kebir. Les moutons espagnols qui arriveraient pas bateaux de la péninsule espagnole viendraient concurrencer directement les élevage traditionnels marocains. Cette année, 5000 moutons marocains ont traversé la frontière de Mélilia, quelques jours avant la fête, dans le cadre d'une opération de franchissement de la frontière assez lourde. Chaque mouton marocain, comme pour les êtres humains, doit montrer patte blanche à l'entrée de l'enclave. Avant de subir le dernier contrôle vétérinaire espagnol à Farhana, ils doivent avoir reçu un certificat sanitaire par un vétérinaire marocain. Du 17 octobre jusqu'au matin même de l'Aïd, le 26 octobre, le poste frontière Farhana, à Mélilia a donc été complété d'un service vétérinaire pour procéder aux contrôles. Si les éleveurs espagnols, comme ils prévoient de le faire, se saisissent du marché que représentent les deux enclaves, ils seront tout à la fois pénalisés par le transport nécessaire des bêtes par la mer et avantagés par l'absence de double contrôle à la frontière. Les centaines de milliers de Marocains d'Europe qui chaque année traversent l'Espagne en voiture pour se rendre dans leur pays d'origine, en traversant le détroit de Gibraltar, deviennent une cible marketing. Ils étaient déjà sollicités par les compagnies télécoms marocaines sur les ferries, accueillis dans les hôtels espagnols qui longent l'autoroute, aujourd'hui, les éleveurs espagnols voient en eux d'heureux consommateurs de viande de mouton. Les aires d'autoroutes situées sur l'A-92, entre Grenade et Malaga disposeront de produits pré-cuisinés élaborés à base de mouton de race Lojeña destinées aux magrébins qui se dirigent vers le port d'Algésiras dans le cadre de l'opération transit, a annoncé, aujourd'hui, vendredi 16 novembre, le président de l'association de la race ovine Lojeña, Juan Antonio Moreno. L'opération devrait se mettre en place d'ici deux ans, dans le cadre d'un accord entre l'Association des éleveurs et négociants de la race de mouton Lojeña et du Centre technologique andalou pour la viande. L'objectif est de vendre aux Marocains transitant par l'A-92, des plats pré-préparés allant de la traditionnelle côte d'agneau vers d'autres plats plus créatifs. Concurrence aux moutons marocains Cette démarche originale et très ciblée doit être prise très au sérieux par les éleveurs marocains. S'ils ne sauraient concurrencer les Espagnols sur leur marché intérieur, le contraire peut être vrai dans les enclaves espagnoles. L'Association des éleveurs de cette race spéciale de mouton prévoit de fournir, dès l'an prochain, près de 2000 têtes de bétail à Sebta et Mélilia au moment de l'Aïd el Kebir. Les moutons espagnols qui arriveraient pas bateaux de la péninsule espagnole viendraient concurrencer directement les élevage traditionnels marocains. Cette année, 5000 moutons marocains ont traversé la frontière de Mélilia, quelques jours avant la fête, dans le cadre d'une opération de franchissement de la frontière assez lourde. Chaque mouton marocain, comme pour les êtres humains, doit montrer patte blanche à l'entrée de l'enclave. Avant de subir le dernier contrôle vétérinaire espagnol à Farhana, ils doivent avoir reçu un certificat sanitaire par un vétérinaire marocain. Du 17 octobre jusqu'au matin même de l'Aïd, le 26 octobre, le poste frontière Farhana, à Mélilia a donc été complété d'un service vétérinaire pour procéder aux contrôles. Si les éleveurs espagnols, comme ils prévoient de le faire, se saisissent du marché que représentent les deux enclaves, ils seront tout à la fois pénalisés par le transport nécessaire des bêtes par la mer et avantagés par l'absence de double contrôle à la frontière.