La ministre espagnole du Travail Yolanda Díaz évite d'entrer dans plus de polémiques avec Iglesias, Podemos ou le Maroc après avoir qualifié ce dernier de dictature, déclarant qu'elle se concentrait sur «la politique utile». La deuxième vice-présidente a évité, mardi en conférence de presse, de répondre aux questions sur sa position envers le Maroc, ainsi que sur ses distances avec Podemos ou avec l'ancien vice-président Pablo Iglesias. Lors d'une apparition à New York, après avoir défendu une résolution sur l'économie sociale devant l'Assemblée générale des Nations unies, Yolanda Díaz a été interrogée par les médias sur diverses questions liées à son interview de dimanche dernier dans l'émission Salvados. Elle a indiqué qu'elle aimerait répondre à ces questions, mais qu'elle ne devrait pas et ne pourrait pas le faire, car elles ne s'axeraient pas sur la «politique utile», rapporte Europa Press. Egalement interrogée pour savoir si elle soutenait ou qualifiait le Maroc de «dictature», comme elle l'a lancé dimanche, la vice-présidente «s'est bornée à déclarer qu'elle appréciait le soutien de cette nation à la résolution sur l'économie sociale, ce qui la rend heureuse depuis qu'elle entretient une gestion quotidienne avec le pays sur les politiques liées aux travailleurs», ajoute la même source. D'autre part, la ministre du Travail a pointé la «mise en cause» faite par les «populismes de droite» du mouvement féministe et du syndicalisme, qu'elle considère comme deux secteurs clés pour élargir la démocratie. Les déclarations de la ministre sur le Maroc ont précédemment été désavoués par le PSOE de Predro Sánchez, à la tête du gouvernement espagnol, ainsi que le PP à l'opposition.