ROOTS Rabat ou les Journées du cinéma panafricain ont été lancées dans leur première édition, dimanche 12 mars au soir, pour se poursuivre jusqu'au 16 du même mois, à l'initiative de la Fondation Hiba. Appuyé par le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, l'évènement se tient dans le cadre de la célébration de Rabat, capitale africaine de la culture 2022, pour promouvoir le «savoir-faire du continent africain favorisant la création de synergies et la coopération sud-sud qui participent à la pérennisation de notre industrie cinématographique», indiquent les organisateurs. Les projections sont prévues au Cinéma Renaissance, tandis que les rencontres, ateliers de travail, tables-rondes thématiques et master class se déroulent au Café La Scène, au-dessus de la salle, à l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma (ISMAC), à l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation (ISADAC) et à l'hôtel Terminus Onomo. Dans le cadre de cette programmation, le cinéaste et producteur Pedro Pimenta (Mozambique) a retracé, ce lundi matin, l'historique des initiatives de coopération panafricaine dans le septième art. Le cinéaste burkinabé Abdul Aziz Diallo interviendra également lors de ces journées, ainsi que la Fédération panafricaine des écoles de cinéma et le Réseau panafricain des centres cinématographiques. C'est le film «Tikitat-A-Soulima» de l'acteur et réalisateur Ayoub Layoussifi qui représente le Maroc, aux côtés de longs et de courts-métrages de cette programmation, où l'on retrouve des œuvres du Burundi et du Rwanda, de Tanzanie, du Sénégal, de République démocratique du Congo (RDC), de Côte d'Ivoire, d'Angola, du Niger, du Burkina Faso, du Mali ou encore d'Île Maurice. En effet, «l'évènement rend hommage à toutes les manifestations cinématographiques du continent africain avec une volonté de construire des partenariats forts et stratégiques, tout en inscrivant cet évènement comme une nouvelle plateforme à disposition des professionnels africains de l'industrie du cinéma», ajoutent les organisateur. L'idée est aussi de mettre en réseau les «différents acteurs de la chaîne de valeur cinématographique africaine». Ces Journées se veulent ainsi «un temps fort majeur pour la promotion de l'industrie cinématographique sur notre continent», avec la perspective de s'inscrire dans la durabilité.