Un mémorandum d'entente entre le Maroc et l'Arabie saoudite portant sur la lutte contre la corruption a été approuvé, mardi à Djeddah, par le Conseil des ministres saoudien. Lors d'une réunion présidée par le serviteur des lieux saints de l'Islam, le roi Salmane Ibn Abdelaziz Al-Saoud, le Conseil des ministres a approuvé ce mémorandum d'entente signé par l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) et l'instance saoudienne de la lutte contre la corruption, en marge de la quatrième session de la Conférence des Etats parties à la Convention arabe contre la corruption, tenue le 22 mars à Riyad. Se félicitant de l'approbation du mémorandum d'entente par le Conseil des ministres, le président de l'Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, Mazin Bin Ibrahim Al-Kahmous, a souligné que cette approbation s'inscrit dans le cadre du souci des autorités saoudiennes à lutter contre la corruption transfrontalière, dans toutes ses formes, aux niveaux local et international. Dans des déclarations à l'agence saoudienne de presse, M. Al-Kahmous a affirmé la volonté de l'autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption de renforcer sa coopération régionale, arabe et internationale en la matière, ainsi que la coopération avec les instances et organisations régionales et internationales actives dans ce domaine. Il a noté que la Convention des Nations unies contre la corruption encourage les Etats parties à signer des conventions bilatérales et multilatérales. Il a, dans ce sens, expliqué que ce mémorandum d'entente vise «le renforcement de la coopération internationale dans le domaine de la prévention et la lutte contre la corruption, l'échange d'expertises et de renseignements relatives aux crimes de corruption et le développement et le renforcement des capacités».